Athénée Théâtre Louis-Jouvet

Spectacles passés

saison 17-18


  • el gran pajaro de los andes


    conception Eblis Álvarez
    avec Le Balcon

    soirée programmée dans le cadre du week-end colombien du 6 au 8 octobre

    programme de la soirée du 6 octobre :

    > 1ère partie : quatuor à cordes Le Balcon - musique de chambre colombienne
    - 45min - grande salle
    - Pedro Garcia Velasquez Danse Intérieure (2017, deuxième volet de Chants souterrains) - commande du Théâtre Impérial de Compiègne  
    - Leonardo Idrobo Murmullos (2015) - commande du Teatro Colon de Bogota
    - Pedro Ojeda Acosta Si algo te debo, con esto te pago (2017) - El del moño rojo y Alegría por un zumo de naranja en la mañana quatuor à cordes et percussions (10') - création mondiale, commande de Nova et Vetera

    > entracte

    > 2e partie : spectacle El Gran Pajaro de los Andes conçu par Eblis Álvarez - quatuor Le Balcon & musiciens colombiens - 1h - grande salle

    > 3e partie : DJ set colombien Los Guaqueros - Mateo Rivano et Mario Galeano - 40min - foyer-bar du théâtre (1er étage)
    Un DJ set pensé comme une investigation artistique de l'histoire musicale colombienne.
    Les deux artistes présentent l’évolution des différents styles de la musique colombienne et ce replacé dans le contexte social et politique du début des années 1900 : morceaux des premiers enregistrements faits à Bogota, archives ethnomusicologiques enregistrées sur le terrain, mixées et animées en live.



    quelques mots sur le week-end colombien

    Trois jours imaginés (du 6 au 8 oct) par le chef Maxime Pascal, le producteur colombien Santiago Gardeazàbal, le vidéaste Nieto et les suspects habituels, pour mêler les énergies d’ici et de là-bas, pour passer d’un quatuor à cordes à une pièce pour percussions et guitare électrique, à la découverte des jeunes compositeurs les plus prisés de Bogota.

    L’occasion de voir une version hallucinée de Garras de Oro, film-ovni de 1926, où l’on croise un Oncle Sam aux longues griffes dorées (soirée du samedi 7 octobre), de se déhancher sur un soupçon de cumbia (soirée du 6 octobre), et de découvrir (dimanche 8 octobre) la légendaire pianiste Teresita Gómez.



    dans le cadre du Festival Colombie un cartel contemporain, et avec le soutien de l'Institut français dans le cadre de l'Année France-Colombie 2017

    production : Le Balcon I coproduction : Nova et Vetera I coréalisation : Athénée Théâtre Louis-Jouvet

    6 oct. 17

  • ciné-concert garras de oro


    musique Juan Pablo Carreño
    vidéo Nieto
    avec Le Balcon

    soirée programmée dans le cadre du week-end colombien (du 6 au 8 octobre)

    > première partie : concerts 35 min - grande salle
    -
    Juan Pablo Carreño, In Conspectu tuo pour soprano et ensemble - création mondiale, commande Nova et Vetera 2017
    - Edson Velandia, Sinfonia Municipal n°8 - création mondiale, commande Nova et Vetera 2017

    > entracte

    > deuxième partie : ciné-concert Garras de Oro
    : 45 min - grande salle


    pass week-end colombien : 48€ au lieu de 78€
    => réservez ici



    quelques mots sur Garras de Oro
    Garras de Oro est le premier film muet colombien réalisé par P.P. Jambrina. Conçu en pleine annexion du canal de Panama par les États-Unis, cette œuvre est également considérée comme le premier film anti-impérialiste du cinéma mondial. Il fut d'ailleurs précipitamment retiré par la censure dans toute l’Amérique latine puis disparu pendant plus de cinquante ans.
    Juan-Pablo Carreño, compositeur colombien et co-directeur artistique de l’orchestre Le Balcon, a conçu ce projet sous la forme d’un ciné-concert pour deux voix - ensemble et dispositif électronique.

    Le cinéaste colombien Luis Nieto est également intervenu au sein même du film original, en reconstituant certaines scènes qui s’intègrent d’une façon originale à différents moments de cette oeuvre cinématographique. Le personnage de l’Oncle Sam trouve un écho scénique troublant en la personne du chef Maxime Pascal, qui dirige l’ensemble Le Balcon face au public. Ces interventions font du ciné-concert un spectacle total, où musique instrumentale, illustration narrative, manifeste politique et interrogation sur l’identité nationale se croisent, se complètent et se répondent.



    dans le cadre du Festival Colombie un cartel contemporain, et avec le soutien de l'Institut français dans le cadre de l'Année France-Colombie 2017

    production : Le Balcon I coproduction : Nova et Vetera I coréalisation : Athénée Théâtre Louis-Jouvet

    7 oct. 17

  • récital de piano


    avec les pianistes Teresita Gómez, Alphonse Cemin

    récital de piano programmé dans le cadre du week-end colombien du 6 au 8 octobre à l'Athénée

    première partie récital de piano
    - 1h30 - grande salle
    Gustavo Yepes (1945-) Pre y post variaciones sobre chaflan Teresita Gómez
    Antonio María Valencia (1902-1952) Bambuco sotareño Teresita Gómez
    Jorge Andrés Arbeláez (1967-) Contra las piedras / Dona Tere Teresita Gómez
    Adolfo Mejía (1905-1973) Bambuco en si minor Teresita Gómez
    Luis Antonio Calvo (1882-1945) Malvaloca Lejano azul Teresita Gómez
    Natalia Valencia Zuluaga (1976-) El pozo y los pajaros Teresita Gómez et Alphonse Cemin
    entracte
    Claude Debussy (1862-1918) Arabesque n°1 et 2 Teresita Gómez
    Pierre Boulez (1925-2016) Notations Alphonse Cemin
    Arthur Lavandier (1987-) Le Livre I Alphonse Cemin
    Maurice Ravel (1875-1937) Ma mère l’oye Teresita Gómez et Alphonse Cemin

    deuxième partie émission radio Le Balcon - 50 min - grande salle
    Radio Balcon : lancement de la première émission de radio du Balcon
    "Le son de l'orchestre - harmoniser acoustique et électronique"
    intervenants : Maxime Pascal, Florent Derex, Augustin Muller, Giani Caserotto


    quelques mots sur le week-end colombien

    Trois jours imaginés (du 6 au 8 oct) par le chef Maxime Pascal de l'ensemble Le Balcon, le producteur colombien Santiago Gardeazàbal, le vidéaste Nieto et les suspects habituels, pour mêler les énergies d’ici et de là-bas, pour passer d’un quatuor à cordes à une pièce pour percussions et guitare électrique, à la découverte des jeunes compositeurs les plus prisés de Bogota.

    L’occasion de voir une version hallucinée de Garras de Oro, film-ovni de 1926, ciné-concert où l’on croise un Oncle Sam aux longues griffes dorées (soirée du samedi 7 octobre), de se déhancher sur un soupçon de cumbia (soirée du 6 octobre), et de découvrir (dimanche 8 octobre) la légendaire pianiste Teresita Gómez.          



    dans le cadre du Festival Colombie un cartel contemporain, et avec le soutien de l'Institut français dans le cadre de l'Année France-Colombie 2017

    production : Le Balcon I coproduction : Nova et Vetera I coréalisation : Athénée Théâtre Louis-Jouvet
    8 oct. 17

  • cassandre


    avec Fanny Ardant
    musique Michael Jarrell
    d'après un texte de Christa Wolf
    direction musicale Jean Deroyer
    avec le Lemanic Modern Ensemble
    mise en scène Hervé Loichemol
    scénographie et lumière Seth Tillett
    costumes Nicole Rauscher
    son David Poissonnier
    traduction Alain Lance, Renate Lance-Otterbein

    Malheurs aux augures, aux devins, aux pythies, aux prophètes : ils se trouveront bien seuls avec leur vérité que nul ne veut croire. S’inspirant de l’œuvre de la romancière Christa Wolf, Michael Jarrel a trouvé en Cassandre l’incarnation du drame immuable que sera toujours le désir collectif d’ignorance, ce sombre revers de l’espoir.

    “Cassandre sait l’avenir, mais n’empêchera rien. Ce qui fait écho à notre propre situation. À notre sentiment d’impuissance face à un monde dont nous devinons qu’il court à la catastrophe. À nos ‘plus jamais ça’ que nous ressassons indéfiniment.” De la tragédie de Cassandre, le compositeur suisse a tiré un "monodrame pour comédienne et orchestre" auquel Fanny Ardant offre sa silhouette longiligne et sa voix sans pareille, accompagnée par les musiciens du Lemanic Modern Ensemble. Un hommage à tous les lanceurs d’alerte, aux esprits lumineux prêchant dans l’ombre, où s’épanouit intacte toute l’émotion du drame.

    Comme le note le metteur en  scène Hervé Loichemol : "La première fois qu’Énée rencontre Cassandre – ils ne se sont jamais vus – il lui dit : 'Pardonne-moi, je n’ai pu venir plus tôt.' Peut-on imaginer plus belle déclaration d’amour ?"



    production : Comédie de Genève I avec le soutien de Pro Helvetia, Fondation suisse pour la culture, et de la Spedidam I remerciements à la Haute école de musique, Genève I coréalisation : Athénée Théâtre Louis-Jouvet
    du 18 oct. 17 au 22 oct. 17

  • l'aile déchirée


    texte et mise en scène Adrien Guitton
    avec François Gardeil, Hugo Jasienski, Martin Karmann, Marie-Caroline Le Garrec, Laura Segré, Gaia Singer, Laurène Thomas, Loris Verrecchia
    scénographie Juliana Bettarel
    lumière Denis Koransky
    costumes Hollie Barret, Odélia Rabusseau
    composition musicale Florent Sénia

    Aspirant à stimuler l’imaginaire du spectateur, le jeune auteur et metteur en scène Adrien Guitton a réuni une (pas moins jeune) troupe de comédiens, pour proposer un spectacle en forme "d’apologie du présent, de la joie, et de l’action".

    L’Aile déchirée,
    histoire d’un espoir amoureux, se veut aussi hymne à l’amour. Convoquant tour à tour un fiancé, une promise, un coryphée et un duo de clowns, Adrien Guitton compose le portrait d’une jeunesse emportée par les ivresses de l’espoir et de l’idéal, livrée aux épanchements de l’amour, de l’alcool, de la violence du monde… "Je souhaite amener le spectateur à un endroit entre le rêve et la réalité, entre un conte et une tragédie, entre une immersion totale et une distanciation nette", écrit Adrien Guitton, voix nouvelle et à découvrir.



    production : La Compagnie Phosphore I spectacle créé avec le soutien du Théâtre 13 / Paris dans le cadre d’une résidence de création, de la ménagerie de verre dans le cadre du StudioLab, de l’Arcal et de la Spedidam I coréalisation : Athénée Théâtre Louis-Jouvet
    du 9 nov. 17 au 19 nov. 17

  • notre carmen


    d'après Georges Bizet
    livret Henri Meilhac et Ludovic Halévy
    adaptation musicale Louis Bona, Roman Lemberg
    mise en scène Franziska Kronfoth
    direction musicale Roman Lemberg
    avec le collectif de théâtre musical Hauen und Stechen, Ensemble 9
    chorégraphie Julia Lwowski
    scénographie et costumes Christina Schmitt
    dramaturgie Maria Buzhor
    vidéo Martin Mallon
    avec les chanteurs Valentin Bezencon, Thorbjörn Björnsson, Angela Braun
    avec les comédiens Günter Schanzmann, Gina-Lisa Maiwald, Julia Lwowski, Maria Buzhor, Franziska Kronfoth
    assistantes scénographie et costumes Mia Lehrnickel, Charlotta Hench
    assistante costumes Jorinde Sturm

    spectacle en allemand surtitré en français

    Rien de plus inconnu que ce qu’on croit connaître. Prenons ainsi Carmen, vue et revue, retrouvée, rabâchée… Qui est-elle aujourd’hui ? Si elle est l’archétype de la femme libre, qu’est devenue sa liberté ? Peut-elle se libérer d’un carcan d’exotisme qui la renvoie sans cesse à une figure familière, folklorique, pour mieux la rendre étrange et l’éloigner finalement ? Autant de questions qui passionnent les créatrices du jeune collectif berlinois Hauen und Stechen, dont on verra pour la première fois le travail en France. 

    Franziska Kronfoth et Julia Lwowski ont étudié la mise en scène d’opéra à l'école Hanns Eisler de Berlin, et, depuis 2012, développent un théâtre musical qui entend dépasser les limites traditionnelles du genre. "Notre Carmen est un affront, elle devient monstrueuse", écrivent-elles. Notre Carmen ne croit plus à une liberté promise quelle qu’elle soit, mais elle exige une libération de cette implacable idéologie, qui sait même pervertir tout refus. Elle devient experte en travestissement, géante ébouriffée, ou vieille malodorante, notre Carmen développe des stratégies inédites. Notre Carmen paie pour son audace effrontée le prix de l’exclusion sociale. Elle n’est d’aucune fête, n’est pas invitée."

    Partant de la partition de Bizet, elles en proposent une nouvelle dramaturgie musicale pour entendre l’opéra d’une façon nouvelle, et rendre à Carmen une liberté dont même la mort ne saurait la priver.

    quelques mots de l'équipe artistique
    "Le travail pluridisciplinaire et de réécriture permet de penser l’opéra d’une façon nouvelle. Liant opéra, théâtre et vidéo notre objectif est de rajeunir le public de l’Opéra et de demeurer un laboratoire performatif dans ce genre musical. Notre projet de création sur le long-terme est de développer des projet cohérents et ambitieux qui ont pour objet de surprendre l’auditeur par des formes interactives, de créer des espaces d’échange et de porosité avec le public et d’expérimenter par là les limites comme les possibilités offertes par l’Opéra.

    Le travail avec l’équipe musicale française de l’Ensemble neuf et Louis Bona, comme compositeur, performer et musicien, contribue à approfondir cette réflexion et à créer une plateforme d’échange entre les pratiques et formations françaises et allemandes, très différentes." collectif Hauen und Stechen



    production : Hauen und Stechen avec le soutien du Hauptstadtkulturfonds, et le Département de la Culture et de l’Europe du Sénat de Berlin I coproduction : Sophiensaele Berlin I coréalisation : Athénée Théâtre Louis-Jouvet
    du 9 nov. 17 au 19 nov. 17

  • la passion selon sade


    musique Sylvano Bussotti
    mise en scène Antoine Gindt
    direction musicale Léo Warynski
    avec l' Ensemble Multilatérale
    avec Raquel Camarinha, Eric Houzelot
    collaboration à la mise en scène Elodie Brémaud
    scénographie Elise Capdenat
    lumière Daniel Levy
    costumes Fanny Brouste
    chef de chant Yoan Héreau

    La soprano Raquel Camarinha a été nommée aux Victoires de la musique 2017 - catégorie révélations artiste lyrique.

    spectacle en français - déconseillé aux moins de 16 ans

    Homme de théâtre et de musique, tout à la fois metteur en scène, décorateur, costumier, acteur, Sylvano Bussotti porte sur scène un hédonisme épanoui, s’empare des textes de Sade, d’un sonnet de Louise Labbé, et laisse à la partition une part d’aléatoire… Car il n’est pas de sensualité qui se puisse entièrement prévoir.

    Une œuvre charnelle et sulfureuse que le metteur en scène Antoine Gindt permet de redécouvrir aujourd’hui. Dans cette partie à trois entre une chanteuse, un acteur et un orchestre, entre théâtre et opéra, il expose "les tourments et des extases de Justine/Juliette qui, après avoir été initiée par son créateur, finit par le dominer et lui échapper définitivement."



    production : T&M Paris I coproduction : Théâtre de Nîmes – scène conventionnée pour la danse contemporaine I avec le soutien de Musica Strasbourg I avec le soutien de la Spedidam I coréalisation : Athénée Théâtre Louis-Jouvet
    du 23 nov. 17 au 26 nov. 17

  • adieu ferdinand ! (clémence)


    La Baleine & Le Camp naturiste
    deux contes écrits, mis en scène et joués par Philippe Caubère
    après avoir été improvisés 34 ans plus tôt devant la caméra de Pascal Caubère
    et les regards de Clémence Massart et Véronique Coquet
    assistant à l'écriture Roger Goffinet
    lumière Claire Charliot
    son Mathieu Faedda

    Quoi ? Ferdinand Faure ? Des adieux ? Pour de vrai ? "Il fallait bien que ça arrive… écrit Philippe Caubère.  D’aucuns penseront : "Il était temps !" Voire : "C’est un peu tard…" Peu importe : c’est là." Ferdinand Faure tire sa révérence, raccroche les gants, rend son tablier.

    > première soirée : Clémence (La Baleine & Le Camp naturiste)
    - La Baleine (ou Moby Dick) sera le récit burlesque de la première trahison sexuelle de Clémence par Ferdinand au Théâtre du Soleil, pendant la création de L'Âge d'or. Herman Melville et Oum Kalsoum en accompagneront les péripéties.
    - Dans Le Camp naturiste, Clémence entraînera Ferdinand au camp de Montalivet dans l'idée de lui faire oublier le cauchemar de son divorce avec le Théâtre du Soleil, ainsi que celui de la création de Lorenzaccio au Palais des Papes en compagnie d'une troupe de Belges. Belges qui, hélas, occupent les deux tiers du camp ! Seuls Marcel Proust et un couple de Bordelais pervers tenteront d'en distraire nos deux "enfants du Soleil" ; ceux-ci -et ceci- en leur narrant avec enthousiasme les origines nazies de ce temple du naturisme…

    > en savoir plus sur la deuxième soirée
    Le Casino de Namur



    En 2017, Philippe Caubère a reçu :
    > le Prix Plaisir du Théâtre de la SACD
    > le Molière du Meilleur comédien dans un spectacle de Théâtre public
    > le Prix du Théâtre de l’Académie française pour l’ensemble de son œuvre dramatique


    coproduction : Théâtre du Chêne Noir à Avignon, Théâtre des Muses à Monaco
    production : Véronique Coquet pour La Comédie Nouvelle I avec le soutien du ministère de la Culture I coréalisation : Athénée Théâtre Louis-Jouvet
    du 2 déc. 17 à 20h00 au 12 janv. 18 à 20h00


  • adieu ferdinand ! (le casino de namur)


    Les Pétrieux
    un conte écrit, mis en scène et joué par Philippe Caubère
    après avoir été improvisé 34 ans plus tôt devant la caméra de Pascal Caubère
    et les regards de Clémence Massart et Véronique Coquet
    assistant à l'écriture Roger Goffinet
    lumière Claire Charliot
    son Mathieu Faedda

    Quoi ? Ferdinand Faure ? Des adieux ? Pour de vrai ? "Il fallait bien que ça arrive… écrit Philippe Caubère.  D’aucuns penseront : "Il était temps !" Voire : "C’est un peu tard…" Peu importe : c’est là." Ferdinand Faure tire sa révérence, raccroche les gants, rend son tablier.


    deuxième soirée : Le Casino de Namur (Les Pétrieux)
    Le Casino de Namur fera se retrouver Bruno, pilier du Roman d'un Acteur, et Ferdinand, quelques temps plus tard, en plein marasme et hiver belges. De la voiture pourrie de Bruno, où se rejouera un dialogue historique du Roman sur les raisons mystérieuses de l'appétence des avocates pour la sodomie, jusqu'à ce casino qui fait le titre ; où les entraînera, dans l'ombre de Dostoïevski, la passion pour le jeu de la famille Pétrieux, gros cultivateurs de betteraves et parents de Jean-Marie, ami comédien de nos héros. Mieux que leur passion, ils leur communiqueront leurs vices : à Ferdinand, celui de gagner. Et à Bruno, celui de perdre. 

    > en savoir plus sur la première soirée :
    Clémence (La Baleine & Le Camp naturiste)



    En 2017, Philippe Caubère a reçu :
    > le Prix Plaisir du Théâtre de la SACD
    > le Molière du Meilleur comédien dans un spectacle de Théâtre public
    > le Prix du Théâtre de l’Académie française pour l’ensemble de son œuvre dramatique



    coproduction : Théâtre du Chêne Noir à Avignon
    production : Véronique Coquet pour La Comédie Nouvelle I avec le soutien du ministère de la Culture I coréalisation : Athénée Théâtre Louis-Jouvet
    du 5 déc. 17 à 19h00 au 14 janv. 18 à 16h00

  • poèmes d'un jour


    avec le baryton Stéphane Degout
    avec le pianiste Simon Lepper

    programme :

    Gabriel Fauré (1845-1924)

    Aurore (op. 39/1 Armand Sylvestre)

    Poèmes d’un jour : Rencontre ; Toujours ; Adieu (op. 21 1878. Charles Grand-Mougin)

    Automne (op. 18/3, 1878. Armand Sylvestre)

     

    Johannes Brahms (1833-1897)

    O kühler Wald (op. 72, 1877. Brentano)

    Die Mainacht (op. 43, 1868. Hölty)

    Auf dem Kirchhofe (op. 105, 1889. Detlev von Liliencron)

    Feldeinsamkeit (op. 86, 1879. Hermann von Allmers)

    Alte Liebe (op. 72, 1877. Candidus)

    Nicht mehr zu dir zu gehen (op. 32, 1864. Daumer)

    Willst du dass ich geh ? (op. 71, 1875. Lemcke)

     

    entracte 20min

     

    Robert Schumann (1810-1856)

    Zwölf Gedichte (op. 35, 1840. Justinus Kerner)


    à venir ! deux prochains lundis musicaux :


    > 19 février 2018 À la bien-aimée lointaine (Beethoven/Berlioz) avec le ténor Stanislas de Barbeyrac avec le pianiste Alphonse Cemin en savoir +

    > lundi 14 mai 2018 : Kindertotenlieder récital Mahler avec le baryton-basse Edwin Fardini et le pianiste Tanguy de Williencourt en savoir +



    production : Le Balcon I coréalisation : Athénée Théâtre Louis-Jouvet
    18 déc. 17

  • la cantatrice chauve


    texte Eugène Ionesco
    mise en scène Jean-Luc Lagarce
    avec Mireille Herbstmeyer, Jean-Louis Grinfeld, Marie-Paule Sirvent, Emmanuelle Brunschwig, Olivier Achard, Christophe Garcia, François Berreur
    décor Laurent Peduzzi
    lumière Didier Etievant
    costumes Patricia Dubois
    regard extérieur François Berreur

    Pelouse anglaise, salade anglaise et feu d’artifice de vérités bigarrées, La Cantatrice chauve fête cette année ces soixante-sept ans sans quitter la scène. 

    Qu’on se rassure, elle n’a pas mis une goutte d’eau anglaise dans son vin anglais, et continue d’enivrer par sa verve déchaînée. Pimpante et portant beau dans la mise en scène de Jean-Luc Lagarce avec les acteurs d'origine, elle a pris son rond de serviette à l’Athénée, et on se réjouit de ces retrouvailles, forcément explosives.

    – Mes excuses, mais il me semble que j’ai déjà vu cette pièce quelque part… Je me souviens qu’il y avait déjà une pelouse anglaise, de la salade anglaise, de l’eau anglaise et des femmes habillées comme la reine d’Angleterre, avec des tailleurs roses et des chapeaux à fleurs.

    – Mon Dieu, comme c’est curieux, moi aussi, il me semble…  Oui, il y avait des gens qui sautaient sans arrêt des coqs aux ânes et des cravates orange. Et puis un pompier et une bonne, qui s’appelait Mary.

    – Comme c’est bizarre et quelle coïncidence ! Moi aussi, j’ai vu cette étrange pièce-anti-pièce. Je crois que c’était au théâtre de l’Athénée en 2006 et que la mise en scène était de Jean-Luc Lagarce. Vers la fin, un monsieur s’exclamait : “kakatoès !” et tout le monde riait.

    – C’est bien possible, ce n’est pas exclu, c’est plausible. Mais je crois bien avoir moi aussi revu cette pièce à l’Athénée, mais en 2009, et la mise en scène était par contre de Jean-Luc Lagarce. 

    – Comme c’est étrange, comme c’est curieux, on dirait que cette pièce est de retour. Et qu’il y a de nouveau une pendule anglaise et un petit jardin très simple.

    – C’est bien possible. Au fond, cette pièce ressemble à la Cantatrice chauve : elle se coiffe toujours de la même façon.



    production : Compagnie Les Intempestifs I production déléguée : Les 2 Scènes–Scène nationale de Besançon I coréalisation : Athénée Théâtre Louis-Jouvet
    du 17 janv. 18 au 3 févr. 18

  • moscou paradis


    une comédie musicale d'après Dimitri Chostakovitch
    livret Vladimir Mass, Mikhail Chervinsky
    direction musicale Jérôme Kuhn
    Opéra Louise
    mise en scène Julien Chavaz
    avec Sheva Tehoval, Jean-Pierre Gos, William Berger, Alexandre Diakoff, Cassandre Stornetta, Seraina Perrenoud, Nina van Essen, Yannis François, Steven Beard, Sergiu Saplacan
    scénographie Lea Hobson
    costumes Severine Besson
    lumière Eloi Gianini
    dramaturgie Anne Schwaller
    maquillages et perruques Sanne Oostervink
    chorégraphie Nicole Morel
    adaptation des dialogues Julien Chavaz
    collaboration artistique Anne Schwaller
    coach russe Inna Petcheniouk

    C’est une double découverte qui attend les spectateurs de Moscou, quartier des Cerises.
    Tout d’abord celle de Chostakovitch en compositeur de musique légère, s’aventurant ici dans le domaine de la comédie musicale – genre qui, dans l’Union soviétique de l’époque, était aussi florissant qu’à Broadway. D’un galop à bride abattue dans les rues de Moscou à une valse délicate, l’auteur de Lady Macbeth du district de Mtsensk laisse ici libre cours à sa verve comique, satirique, bondissante.
    Mais un autre aspect ne manquera pas de frapper les spectateurs de cette comédie musicale sucrée et acide comme une poignée de cerises. Car loin de la carte postale d’époque présentant l'homo sovieticus, les turpitudes de ces prétendants au logement apparaîtront aujourd’hui bien familières à qui, non sans énergie, non sans mal, se cherche un chez-soi…

    spectacle chanté en russe et français surtitré en français


    Quelques mots sur Opéra Louise
    Opéra Louise – compagnie lyrique produit des créations lyriques d’œuvres du répertoire et d’ouvrages contemporains. Elle affirme le renouvellement des codes de l’opéra et adopte une vision décomplexée du lyrique. Stimulation d’une nouvelle scène opératique, décloisonnement du théâtre musical et abandon des conventions, Opéra Louise est frisch, frech und fröhlich, il était temps ! 

    Dès 2011, le projet artistique de Julien Chavaz, metteur en scène, et de Jérôme Kuhn, chef d’orchestre, est remarqué sur la scène de Fri-Son, temple de la musique alternative en Suisse. Reconnue pour l’originalité de ses créations et la qualité de son travail, Opéra Louise est désormais au bénéfice d’un partenariat de création en résidence au Théâtre Equilibre-Nuithonie à Fribourg.



    production : Opéra Louise – compagnie lyrique, Fribourg I coproduction : Equilibre-Nuithonie, Fribourg, Centre lyrique Clermont Auvergne I coréalisation : Athénée Théâtre Louis-Jouvet I avec le soutien de l'État de Fribourg, de la Loterie romande, de l'Agglomération de Fribourg et de la Fondation Ernst Göhner I La tournée du spectacle en France est soutenue par l'ambassade de Suisse en France.
    du 9 févr. 18 au 16 févr. 18

  • black angels


    piano Michaël Levinas
    quatuor à cordes Le Balcon
    violons You-Jung Han, Guillaume Latour
    alto Aurélie Deschamps
    violoncelle Clotilde Lacroix
    direction artistique Maxime Pascal
    projection sonore Florent Derex

    programme du concert du 13 février 2018 :

    ı Robert Schumann
    Quintette, pour piano en mi bémol majeur op. 44 (1842) - durée 40 min
    entracte 20 min
    ı George Crumb Black Angels, treize images des pays sombres, pour quatuor à cordes électrifié (1970) - durée 30 min

    En première partie, l’un des plus célèbres quintettes de l’histoire de la musique, perle de l’inspiration romantique du XIXe siècle, soit l’Opus 44 de Robert Schumann.
    En seconde partie, autre temps, autres inspirations avec le Black Angels (Thirteen Images from the Dark Land) de l’Américain George Crumb. Non seulement, on a, depuis Schumann, inventé l’électrification du pays et celle des instruments, mais, en 1970, on peut inviter dans un quatuor à cordes des verres de cristal qui doivent être accordés avec le niveau de l'eau, faire grincer des dés de métal sur la touche ou frapper sur un gong... Une œuvre qui se joue alors que la guerre ravage encore le Vietnam – elle aura pour sous-titre "In tempore belli". "On a fini par l’appeler le ‘Quatuor du Vietnam’, explique Crumb. Découpée en 13 séquences, la pièce se déroule comme une succession d’images hallucinées et de sons inouïs : "Nuit des insectes électriques", "Sarabande de la muerte obscura" 

     
    programme du concert du 25 juin 2018 en cours d'élaboration :
    ı Ludwig van Beethoven Quintette pour piano et vents en mi bémol majeur op. 16
    ı Justina Repečkaitė nouvelle œuvre, commande du Balcon
    => réserver ici

    production : Le Balcon I avec l'aide du programme CERNI du ministère de la Culture I avec le soutien de la Caisse des Dépôts, la Fondation Singer-Polignac, Areitec I coréalisation : Athénée Théâtre Louis-Jouvet
    13 févr. 18


  • claudel


    écrit et mis en scène par Wendy Beckett
    chorégraphies Meryl Tankard
    traduction Park Krausen, Christof Veillon
    scénographie Halcyon Pratt
    projections Régis Lansac
    costumes Sylvie Skinazi
    lumière François Leneveu
    avec Célia Catalifo, Marie-France Alvarez, Marie Brugière, Swan Demarsan, Sébastien Dumont, Audrey Evalaum, Clovis Fouin, Christine Gagnepain, Mathilde Rance

    Camille Claudel est une icône, un symbole pour les artistes féminines partout dans le monde.  Pourtant son destin tragique laisse beaucoup de questions sans réponses : Était-elle folle ou est-ce qu’une terrible erreur de jugement a été commise ? Pourquoi a-t-elle dû rester enfermée pendant 30 ans ? Dans cette nouvelle pièce, Wendy Beckett met en avant dès le début le point de vue de Camille Claudel, et vise à exprimer ses sentiments internes en donnant vie à ses sculptures les plus connues à travers des chorégraphies de Meryl Tankard.

    Ayant étudié la littérature, la psychologie et la science, Wendy Beckett enrichit ses pièces de théâtre de toutes ces connaissances.  Elle a écrit plus de vingt-cinq pièces et en a mises en scène plus de quarante partout dans le monde.  Avec Claudel, elle continue sa série de pièces biographiques sur les figures féminines importantes du milieu artistique, leur donnant une voix.

    Meryl Tankard a commencé sa carrière en tant que danseuse au ballet australien et elle est ensuite devenue l’une des principaux solistes de Pina Bausche.  Depuis, ses œuvres audacieuses et novateurs ont été mises en scène en Europe, aux Etats-Unis, en Asie et en Australie.  Pour Claudel Meryl Tankard utilise le travail extraordinaire de Camille Claudel comme base de la chorégraphie pour exprimer ses sentiments les plus profonds, et pour explorer l’équilibre délicat qui existe entre le génie et la folie.



    production : Claire Merviel Production en accord avec Pascal Productions
    du 7 mars 18 au 24 mars 18


  • la conférence des oiseaux


    musique Michaël Levinas
    mise en scène Lilo Baur
    direction musicale Pierre Roullier
    avec l' Ensemble 2e2m
    livret Michaël Levinas d’après un conte persan de Farid Al-Din Attar dans l'adaptation de Jean-Claude Carrière
    avec la soprano Raquel Camarinha
    avec le comédien Lucas Hérault
    avec le narrateur Hervé Pierre, sociétaire de la Comédie-Française
    assistant à la mise en scène Frédéric Taieb
    costumes Agnès Falque
    décor Bernadette Beaudet, Jean-Pierre Van Wambeke
    lumière Gilles Gentner
    réalisation informatique musicale Max Bruckert
    son Étienne Graindorge

    Quoi de plus attirant pour un compositeur qu’une conférence d’oiseaux ? D’autant que ceux-ci sont issus d’un classique de la littérature persane, œuvre du grand poète soufi Farid Al-Din Attar, et qu’ils ont traversé à tire-d’aile les siècles et les continents.

    Dans l’adaptation faite par Jean-Claude Carrière pour Peter Brook, on retrouve les oiseaux réunis, en quête de leur roi, le mystérieux Simorgh. Une figure presque divine, qui, au terme du voyage, s’avèrera plus proche que l’on ne l’avait crue, prouvant que le chemin le plus court vers soi-même passe souvent par le tour du monde… 

    Pour mettre en musique ce voyage spirituel, Michaël Lévinas a imaginé “une forme musicale lyrique narrative composée sur un livret et générée par des transformations lentes des scènes et des espaces. La salle de théâtre est comme sculptée acoustiquement. Le lieu est en continuelle transformation, et envahi par les cris et interpellations des oiseaux.” Il retrouve sa complice du Petit Prince, la metteure en scène Lilo Baur, qui trouve ici la matière de préoccupations fort contemporaines : “la quête de l'identité, le choc des civilisations, l’interrogation sur les relations entre le politique et le religieux, le féminin et le masculin.”



    production : 2e2m I coproduction : Grame, Centre national de création musicale I avec le soutien du FCL, Fonds de création lyrique, et de la Spedidam I remerciements à Henri Selmer Paris I coréalisation : Athénée Théâtre Louis-Jouvet

    du 6 avr. 18 au 11 avr. 18

  • rencontre-débat "architecture et banlieue"


    architecte, scénographe Patrick Bouchain
    auteur, metteur en scène, acteur Karim Bel Kacem
    philosophe, ingénieur en écologie Antoine Nochy

    Tel est le crédo de Patrick Bouchain, architecte et penseur iconoclaste de la cité, qui met un point d’honneur à inventer une autre manière de construire, avec et pour les usagers.

    La production actuelle de l'urbain, marquée par des politiques de ségrégation sociale et spatiale, par des stratégies d'exclusion, rendent les villes de plus en plus inhospitalières.


    Le metteur en scène Karim Bel Kacem en a fait l'expérience dans son quartier d’enfance, Le Pigeonnier, ensemble de barres d’immeubles HLM dans la zone d’Amiens-Nord, premier quartier français à subir le couvre-feu depuis 1962.
    Avec sa pièce 23 rue Couperin, il prend la banlieue comme champ d’investigation, questionne l’architecture, observe les absurdités, les constructions comportementales et ses dérives.

    Accompagnés d’Antoine Nochy, co-auteur de L’Impensé de la ville, ils débattront autour de ces enjeux à la fois politiques, philosophiques et humanistes.

    conférence à 19h en grande salle / retransmise en direct sur notre page Facebook
    déroulé : 1h de rencontre + 1h de questions/réponses avec le public
    entrée libre sur réservation


    Patrick Bouchain

    Patrick Bouchain est architecte, scénographe, connu comme étant le pionnier du réaménagement de lieux industriels en espaces culturels (entre autres, Le Magasin à Grenoble, Le Lieu Unique à Nantes, Le Channel à Calais, ou encore La Condition Publique à Roubaix). Il a aussi été conseiller de Jack Lang de 1985 à 1993, réalisateur de plusieurs œuvres d'artistes (notamment Les Deux Plateaux, au Palais-Royal, avec Daniel Buren en 1985) ou, très récemment, constructeur du Centre Pompidou Mobile.

    Karim Bel Kacem
    Karim Bel Kacem se forme initialement au jeu d’acteur à Paris puis en Suisse à la Manufacture de Lausanne. Il poursuivra sa formation à la HEAD (Haute École d’art et de design) de Genève où il étudie l’installation d’espace et la sculpture, puis l’Art/Action.
    Il crée le TTT à travers lequel il développe ses propres projets. En 2012, il amorce la série des "Pièces de chambre", qui explorent les points de contact entre théâtre et cinéma grâce à un dispositif d’écoute au casque, donnant lieu à une trilogie : Blasted, Gulliver et Mesure pour Mesure. En 2017 il débute un nouveau cycle intitulé "Les Nouveaux Monstres" où il s'intéresse aux dégâts collatéraux du néo-libéralisme. Le premier opus, 23 Rue Couperin* (point de vue d'un pigeon sur l'architecture) est présenté du 15 au 19 mai à l’Athénée (en savoir plus).

    Antoine Nochy
    Philosophe et titulaire d’un diplôme agricole, d’un master d’Ingénierie en écologie et gestion de la biodiversité à l’Université Montpellier 2. Unique européen formé aux techniques de détection, d’étude, de suivi et de capture du loup par Douglas Smith et Carter Niemeyer au Parc national de Yellowstone. ll étudie les loups sauvages dans leur milieu naturel en Europe et aux États-Unis depuis plus de quinze ans.

    9 avr. 18

  • kindertotenlieder


    avec le baryton-basse Edwin Fardini
    avec le pianiste Tanguy de Williencourt

    programme :

    ı Franz Liszt
    Es muss ein Wunderbares sein (poème d'Oskar von Redwitz)
    Im Rhein, im schönen Strome (poème de Heinrich Heine)
    Vergiftet sind meine Lieder (poème de Heinrich Heine)
    Ein Fichtenbaum steht einsam (poème de Heinrich Heine)

    ı Guy Ropartz Quatre poèmes d'après l'Intermezzo de Heinrich Heine

    entracte   

    ı Johannes Brahms 2 Gesänge, opus 91 -
    avec l'altiste Adrien La Marca

    ı Gustav Mahler Kindertotenlieder

    production : Le Balcon I coréalisation : Athénée Théâtre Louis-Jouvet
    14 mai 18

  • 23 rue couperin


    texte et mise en scène Karim Bel Kacem
    direction musicale Alain Franco
    avec l' Ensemble Ictus
    avec Fahmi Guerbâa, Karim Bel Kacem
    avec les musiciens Alain Franco, Aurélie Entringer, Serge Vuille, Flavio Virzi, Michael Schmid
    scénographie et lumière Jonathan O’Hear
    dramaturgie Corentin Rostollan
    collaboration artistique Maud Blandel
    vidéo Benjamin Cohenca
    son Clive Jenkins, Lug Lebel, François Thuillard
    pyrotechnie Joran Hegi
    éleveur d'oiseaux Tristan Plot
    avec la complicité de Lyna Khoudri, Fahmi Guerbâa, Fatima Mhaireg, Mouna Ajig, Idir Chender, Dali Benssalah, Nabil Drissi, Ziad Boudhib, Idir Mehrez, Azedine Kasri

    "Outre le fait de porter le nom d’un habitat de pigeon, l’autre particularité de mon quartier d’enfance était que tous les bâtiments portaient celui d'un compositeur de musique”, écrit Karim Bel Kacem.

    Ce point d’ancrage devient le point de départ d’une "épopée musicale, politique et visuelle; un projet d'archéologie introspective". L’auteur et metteur en scène a grandi dans le quartier du Pigeonnier, à Amiens-Nord, dans la barre dite Couperin, entre d’autre barres nommées Mozart, Gounod et Ravel.

    Anticipant la destruction de trois de ces immeubles en 2019, Bel Kacem se penche sur la vie de ces quartiers, leur passé, leur devenir, et prenant de la hauteur, épouse le point de vue des oiseaux, ceux de la Conférence du poète persan Attar, ceux d’Aristophane, ou les Uccellacci i uccellini de Pasolini. Avec le compositeur Alain Franco, il tisse le canevas d’un "opéra des cités", pour "à coups de dynamite, ouvrir la cage aux oiseaux - et libérer la parole retenue."


    rencontre-débat "architecture et banlieue"

    La production actuelle de l'urbain, marquée par des politiques de ségrégation sociale et spatiale, par des stratégies d'exclusion, rendent les villes de plus en plus inhospitalières. Comment y remédier ? Comment penser la cité et construire différement ?
    Karim Bel Kacem, Patrick Bouchain - architecte et scénographe et Antoine Nochy - co-auteur de L’Impensé de la ville, débattront autour de ces enjeux à la fois politiques, philosophiques et humanistes.
    en savoir plus sur la rencontre
    lundi 9 avril à 19h I entrée libre sur réservation ici



    production : Think Tank Théâtre I coproduction : Saint-Gervais Genève Le Théâtre, la Maison de la Culture d'Amiens – Pôle européen de création et de production I avec le soutien de la Fondation Leenaards, la Loterie Romande, la Fondation Nestlé pour l'Art, la Corodis et le Département de la culture et du sport – Ville de Genève I coréalisation : Athénée Théâtre Louis-Jouvet
    du 15 mai 18 au 19 mai 18

  • eden teatro


    texte Raffaele Viviani
    mise en scène Alfredo Arias
    avec Mariano Rigillo, Gaia Aprea, Gennaro Di Biase, Gianluca Musiu, Anna Teresa Rossini, Ivano Schiavi, Paolo Serra, Enzo Turrin
    avec la participation de Mauro Gioia
    musiciens Pietro Bentivenga, Giuseppe Burgarella, Erasmo Petringa
    décor Chloé Obolensky
    costumes Maurizio Millenotti
    lumière Cesare Accetta
    arrangements musicaux Pasquale Catalano

    Ça ne dure jamais éternellement, les Eden. À Paris, sur les souvenirs de l’un, demeure aujourd’hui l’Athénée. À Naples, le plus célèbre des cafés chantants, l’Eden Théâtre, reste immortel bien après sa fermeture, grâce à la verve du dramaturge Raffaele Viviani. Chansons pour quelques sous, petites embrouilles et grands sentiments, rêves tenaces, rivalités… C’est tout un monde qui se laisse découvrir et – forcément –  aimer.


    De Viviani, Alfredo Arias avait déjà fait revivre Le Cirque équestre Sgueglia. Il continue sa route avec l’auteur napolitain, pour une autre histoire de théâtre dans le théâtre… Ici, chanteuses de charme et amuseurs se crêpent le chignon en coulisses avant de se confronter au plus impitoyable des publics, jouant à chaque fois leur vie sur une blague ou une chanson…   “Le music-hall raconté par Viviani est une corde raide où s’exprime la fragilité de l’être humain, écrit Alfredo Arias. Rien de plus fascinant que le monde de ces divas de l’Eden Teatro, au bord du gouffre, qui se disputent une misérable survie sur l’affiche et sur les planches d’un théâtre, dernier espoir d’un monde,  ou carrément fin d’un monde.”

    spectacle en italien surtitré en français




    production : Teatro Stabile di Napoli – Teatro Nazionale I coréalisation : Athénée Théâtre Louis-Jouvet
    du 24 mai 18 au 29 mai 18


  • manga-café / trouble in tahiti


    Manga-Café (livret et musique) Pascal Zavaro
    Trouble in Tahiti (livret et musique) Leonard Bernstein
    direction musicale Julien Masmondet
    mise en scène Catherine Dune
    conseiller artistique Didier Henry
    scénographie Elsa Ejchenrand
    lumière Patrice Lechevallier
    auteur de costumes Élisabeth de Sauverzac
    chef de chant Thomas Palmer
    avec Éléonore Pancrazi, Laurent Deleuil , Morgane Heyse, André Gass, Philippe Brocard
    avec l' Ensemble Les Apaches
    vidéo Maxime Trevisiol
    Maquillage/coiffure/habillage Elisa Provin

    première partie Manga-Café (45 min) suivie d'un entracte, puis de la seconde partie Trouble in Tahiti (45min)

    Rangez vos couronnes de fleurs, desserrez les sarongs, pliez les pagnes : ce n’est pas à Tahiti que se déroule ce trop rare opéra, dont Leonard Berstein, alors en voyage de noces, écrivit la musique réjouissante et le livret désenchanté. Loin de Bora-Bora, l’action se déroule dans le gris conjugal d’une proprette Amérique, envers de la rutilante page de magazine des années 1950. Dinah voudrait bien être heureuse avec Sam, mais les rêves exotiques de l’écran argenté sont tout de même plus sexy que sa cuisine équipée…

    Plus de cinquante ans plus tard, à Paris, voici qu’une voix lui répond : "un jeune fondu de mangas, loser social prisonnier du monde virtuel, rencontre et secourt la femme idéale dans un train de banlieue. Réfugié derrière son écran d’ordinateur, et avec l'assistance en ligne d'une communauté d'internautes, il va entreprendre la conquête de la belle et sa propre métamorphose." C’est Manga-Café, une création composée en miroir par Pascal Zavaro, d’après un fait divers japonais.

    Deux opéras en un acte liés avec fluidité par un même dispositif, et qui recèleront, peut-être, un happy end… Suspens que laisse entier la metteure en scène Catherine Dune : “Le couple du XXIe siècle va-t-il faire aboutir la quête de bonheur commencée cinquante ans plus tôt par Sam et Dinah ?”



    production : Musiques au Pays de Pierre Loti / ArtemOise I coproduction : Théâtre Impérial de Compiègne I avec le soutien de l'ADAMI, du Fonds de création lyrique, de la DRAC Hauts-de-France, de la Spedidam, de la mairie de Paris, du Crédit Agricole Brie Picardie, de la Caisse des dépôts, de Maguelone, des éditions Billaudot, des éditions Durand-Salabert-Eschig I coréalisation : Théâtre de la Coupe d’Or à Rochefort, Athénée Théâtre Louis-Jouvet
    du 8 juin 18 au 14 juin 18