Cher public,
En raison de l’état de santé de l’un des artistes, nous sommes malheureusement contraints d’annuler le récital de Giulia Semenzato et Jadran Duncumb prévu ce lundi 20 novembre 2023 à l’Athénée Théâtre Louis-Jouvet.
Nous vous prions de bien vouloir nous excuser pour ce désagrément.
Nous étudions la possibilité de reporter ce concert ultérieurement dans la saison et vous tiendrons informés au plus tôt d’une éventuelle date de report.
En attendant, vous pouvez obtenir un remboursement :
Vous avez également la possibilité de reporter vos places sur un autre Lundi Musical de la saison.
La billetterie du théâtre est joignable par mail (billetterie@athenee-theatre.com) ou par téléphone au 01 53 05 19 19 (ce lundi 20 novembre de 16h à 20h et du mardi au vendredi de 14h à 18h) pour toute question.
Au plaisir de vous retrouver très prochainement au théâtre.
L’équipe de l'Athénée
Production : Le Balcon
Avec le soutien de : la Karolina Blaberg Stiftung
Production : Le Balcon
Avec le soutien de la Karolina Blaberg Stiftung
Au programme : Le Chant du cygne, Schubert
Les femmes ont pris le pouvoir : elles souhaitent émasculer tous les hommes soupçonnés de phallocratie. Entre les cochons et les furies, les déviants ne sont pas toujours là où on les attend… La Culotte, pièce farceuse de Jean Anouilh ouvre la saison 2023-24. Émeline Bayart, connue pour sa gouaille et ses talents de comédienne-chanteuse signe la mise en scène. Sa dernière création à l’Athénée en 2023, l’opérette Ô mon bel Inconnu, a été particulièrement remarquée. Avec La Culotte, elle met en lumière une guerre des sexes terrifiante et cruellement drôle où la farce visionnaire côtoie le cauchemar. Les chansons occupent une place essentielle. Anouilh dénonce dans cette pièce la folie et la décadence d’un système qui réduit l’individu au néant en utilisant la carte de l’humour et le code du carnaval où tout peut être inversé : les rôles de genre, la hiérarchie sociale, le haut et le bas, l'endroit et l'envers. Ainsi Anne-Sophie Grac inscrit la scénographie et les costumes dans un univers fantasmagorique où le chaos précède la démesure. Émeline Bayart s’inspire de la force poétique du Satyricon de Fellini et de l’âpre mais hilarant Affreux, Sales et méchants d’Ettore Scola pour décrire une nouvelle société où Monstres et Merveilles cohabitent pour le meilleur… ou pour le pire…
Production : Centre International de Créations Théâtrales / Théâtre des Bouffes du Nord.
Coproduction : Athénée Théâtre Louis-Jouvet ; Cercle des partenaires ; Théâtre Montansier / Versailles ; Espace Jean Legendre – Théâtres de Compiègne ; Théâtre Saint-Louis – Pau.
Qui était Jean-Marie Cesari ? De lui, il ne reste pas grand-chose. Une photo de famille en noir et blanc écornée par le temps, quelques souvenirs de ses proches. Pas de quoi éclairer son mystère mais suffisamment pour l’attiser. Liora Jaccottet et Pascal Cesari s’attachent au quotidien, aux invisibles, à celles et ceux que l’Histoire ne retient pas. Parti·es en Corse sur les traces de ce grand-oncle solitaire, cinéphile et sans enfant, décédé depuis longtemps, il·elles tentent de combler les manques de son histoire mais la vérité se dérobe au fur et à mesure de leur enquête. Était-il homosexuel ? Est-il mort du sida ? À défaut de preuves, la fiction prend le relais. Les personnes interrogées deviennent personnages, campés avec malice par un comédien qui se transforme au gré du récit dont il devient le projectionniste bricoleur. En s’appuyant sur les artifices du cinéma, il éclaire, dans un mélange d’artisanat et de délicatesse, secrets de famille et fantasmes pour composer les multiples facettes de ce portrait réinventé.
Ce spectacle s’inscrit dans la saison Jeune Création de la Salle Christian-Bérard, en partenariat avec Prémisses.
Production : Prémisses, Athénée Théâtre Louis-Jouvet
Coproduction : Théâtre du Point du Jour, Fabrique de Théâtre / Site Européen de Création
Avec la participation de la Collectivité de Corse.
Avec le soutien de L’École du la Comédie de Saint-Étienne / DIESE # Auvergne Rhone-Alpes
Les artistes ont été soutenus dans le cadre du programme « Création en cours » porté par les Ateliers Médicis.Le collectif La Lenteur est associé au Théâtre du Point du Jour de 2022 à 2025.
Le Cercle des Partenaires et la Fondation des Amis du théâtre des Bouffes du Nord et de l'Athénée-Théâtre Louis-Jouvet soutiennent avec leurs mécènes la programmation Jeune Création de la salle Christian-Bérard.
Pour ce projet, le contrebassiste et guitariste Edouard Pennes revisite le répertoire du père spirituel du jazz manouche Django Reinhardt avec un quatuor à cordes, signant ainsi des arrangements inédits, interprétés par la crème de la crème des solistes de la scène manouche actuelle. Minor Swing, Nuages ou encore Troublant Boléro et Swing 48… D’inoubliables mélodies servies par un casting original et talentueux.
C’est l’histoire de Phèdre, femme du légendaire et puissant Thésée, roi d’Athènes, qui s’éprend d’Hippolyte, le fils que Thésée a eu avant elle, avec Antiope reine des Amazones. Cet amour impossible, incestueux, détruit non seulement Phèdre et Hippolyte, mais révèle la noirceur du monde, et la violence parfois des liens fragiles, ambigus, d’amour et de haine, de désir et d’interdit, qui unissent familles et enfants, sociétés. Thésée, qui aura affronté le pouvoir, les dieux, le monde souterrain des morts, ne résistera pas à l’amour interdit de Phèdre pour le jeune Hippolyte.
La nouvelle traduction et adaptation de Frédéric Boyer tend à faire entendre dans une langue française contemporaine la vigueur, la violence, l’étonnement de ce texte qui se met à résonner étrangement avec nos propres violences aujourd’hui. C’est cela que Georges Lavaudant a voulu retrouver en puisant dans la pièce de Sénèque : la passion à l’état brut, quasi sauvage encore. Passion monstre de Phèdre pour Hippolyte, passion archaïque d’Hippolyte pour la chasse, de Thésée pour la guerre... Passions qui tuent indifféremment hommes, femmes, animaux...
Dans cette « Phèdre » incandescente où décors et costumes sont réduits à l’essentiel, les corps, habillés de lumière et d’ombre, occupent l’espace autant que les mots. Comme dans ces théâtres d’Orient où la force naît de l’épure.
Coproduction : LG théâtre, Le Printemps des Comédiens. Avec le soutien du Centquatre – Paris.
La compagnie LG théâtre est conventionnée par le Ministère de la Culture. Phèdre de Sénèque, dans la traduction de Frédéric Boyer, sera publiée aux éditons Actes Sud papiers en septembre 2023.
Crédit photo : Marie Clauzade
Parce qu’elle rêvait d’un théâtre et d’un cinéma loin de la dictature et de la censure, Mina Kavani a dû quitter son pays, l’Iran, et comme toute une génération d’artistes, elle a rêvé d’ailleurs. Exilée depuis huit ans, après sa participation comme premier rôle féminin dans le film engagé Red Rose de Sepideh Farsi, c’est maintenant de Téhéran qu’elle rêve. I’m deranged raconte la douleur et la vie suspendue, le chemin d’une femme à travers la dictature et l’exil. Portée par la musique enveloppante de Siavash Amini, interdit quant à lui de quitter le territoire iranien, Mina Kavani nous fait entrer dans son coeur et sa tête. Un sort qu’il et elle partagent avec de nombreux artistes iraniens, exilés à l’intérieur ou à l’extérieur de leur pays.
Ce spectacle s’inscrit dans la saison Jeune Création de la Salle Christian-Bérard, en partenariat avec Prémisses.
Production déléguée : Prémisses.
Production : Grosse Théâtre.
Coproduction : Le Manège – Maubeuge scène nationale I TU-Nantes scène jeune création.
Aides à la résidence : Montévideo-Marseille I Le Manège – Maubeuge scène nationale I TU-Nantes.
Avec le soutien du Conseil Régional des Pays de la Loire.
Le Cercle des Partenaires et la Fondation des Amis du théâtre des Bouffes du Nord et de l'Athénée-Théâtre Louis-Jouvet soutiennent avec leurs mécènes la programmation Jeune Création de la salle Christian-Bérard.
Troie vient de tomber. Pendant que les Grecs se partagent le butin des perdants, un homme et une femme se retrouvent. Ménélas convoque Hélène prisonnière dans la chambre même qu’elle partageait avec Pâris. Tout est faste. Lui a tout mis en scène, tout anticipé. La confrontation tant attendue et redoutée va avoir lieu. Il va pouvoir la tenir enfin et lui dire ce qui, pendant dix ans, lui a rongé le cœur…
Créé sur la scène de l’Athénée, Hélène après la chute raconte des retrouvailles à la fois attendues et redoutées. Il et elle se regardent, se toisent comme des fantômes qui ne se souviennent plus.
La parole peine à forcer les portes du silence. Pourtant il leur faudra se parler, il leur faudra faire théâtre, refaire monde et civilisation. Une autre guerre commence, ou plutôt recommence. Les mots sont choisis, acérés, ils frappent et se rendent coups pour coups.
Hélène est aux aguets, plante ses griffes et ses crocs dans l’épaisseur des silences de cet homme qu’elle ne reconnaît plus, qu’elle va redécouvrir. Entre ces deux êtres dévastés, danse au son du piano, sur une musique composée et interprétée sur scène par Macha Gharibian, une morte Aphrodite. Renaîtra-t-elle de ses cendres ?
Ménélas, ici interprété par Brontis Jodorowsky, a toujours été décrit comme une brute possessive, un rustre incapable de comprendre, d’entreprendre l’amour. Et Hélène, interprétée par Aurore Frémont (Électre dans la dernière pièce de Simon Abkarian), toujours dépeinte comme une putain qui aurait trahi son mari. Les Grecs en ont fait une faiseuse de guerre, le parangon de la femme qui, en dérogeant à l’ordre établi, détruit l’équilibre des mondes.
Cette pièce, en déjouant les stéréotypes, redonne de la grandeur et de l’ampleur à ces personnages mythiques dont les antiques et humaines aspirations ne sont pas étrangères aux nôtres.
Production : La Compagnie des 5 Roues
Coproduction : La Criée Théâtre National de Marseille, Théâtre de Suresnes Jean Vilar, Théâtre de Gascogne. Avec le soutien de : Théâtre de l'Epée de Bois, Théâtre du Soleil, Athénée Théâtre Louis-Jouvet, DRAC Île-de-France, SPEDIDAM. Action financée par la Région Île-de-France.
Hélène après la chute de Simon Abkarian est publié aux éditons Actes Sud papiers.
Ce spectacle aborde les sujets du viol et des violences sexuelles.
Avant, il y avait Papillon, et maintenant, il y a Méduse. Entre les deux, il y a eu le renversement du monde. Avant, il y avait la natation, les copains, Eliott, le lycée, maintenant il y a la douleur, les larmes, et la déchirure. La déchirure d’être devenue, d’un coup, une nuit, la victime d’un mot en “v”, que Méduse n’ose pas prononcer. Depuis, tous les mardis à 18h30, Méduse va à l’hôpital de la ville et elle écoute Niels, Hélène et Alice, parler de ce qu’ils ressentent depuis qu’ils ont eux aussi connu “leur” renversement du monde, la déchirure, le mot en “v”...
Automne 2017, la mère de Louve Reiniche-Larroche devient brutalement sourde. De ce choc, Louve Reiniche-Larroche tire, avec sa metteuse en scène Tal Reuveny, un seule-en-scène intimiste où elle enquête auprès des membres de sa famille sur les conséquences de cet événement bouleversant.
Sans Faire de Bruit est un portrait de famille explosif, où chaque personnage apparaît au fil d’enregistrements, retransmis sur scène par la comédienne via un minutieux travail de synchronisation labiale. Au-delà du récit familial, le spectacle met le son au centre de son dispositif scénique pour évoquer son absence et son essentialité.
Production : Compagnie Nachepa
Soutiens institutionnels : Ville de Paris, Association Beaumarchais-SACD, SPEDIDAM
Le Cercle des Partenaires et la Fondation des Amis du Théâtre des Bouffes du Nord et de l'Athénée Théâtre Louis-Jouvet soutiennent avec leurs mécènes la programmation Jeune Création de la salle Christian-Bérard.
En 2020 Yom enregistrait l’album Célébration en duo avec le pianiste Léo Jassef. Annonce d’une naissance à venir, il y dévoilait des compositions inscrites dans la continuité d’une recherche musicale tournée vers la contemplation et le sacré.
Ce travail épuré au-delà ou en-deçà de l’harmonie, de la mélodie ou du rythme se poursuit aujourd’hui sur un nouvel album, Alone in the light. Dans ce disque intime et nocturne, Yom part à la rencontre des ancêtres enfouis en lui. Des multitudes tapies dans l’ombre de l’Histoire qui laissent en chacun de nous une particule de présence, qui nous construisent et qui parfois s’expriment avec ou à travers nous.
Multitude, solitude…
Alone in the light creuse le sillon d’une longue quête intérieure où il est question de secret, de temps perdu et retrouvé. Mais s’il lui arrive de rugir quelquefois violemment en réponse aux tempêtes et aux drames traversés, la clarinette de Yom nous ouvre la voie voluptueuse d’une lumière tranquille. Comme la promesse d’une aube apaisée…
Anna Magdalena Bach, la deuxième femme de Jean-Sébastien Bach, l’épousa à l’âge de vingt ans et lui donna treize enfants dont cinq survécurent.
Chez les Bach, on parle et on vit musique ! Malgré les épreuves : la mort des enfants, le manque de reconnaissance, les soucis d'argent... elle est le coeur battant de cette famille hors normes. Cantatrice avant son mariage, Anna Magdalena reste musicienne ensuite. Dans leur maison de Leipzig, elle apprend le clavecin, un peu l'orgue, et effectue des travaux de copie pour son mari.
Le petit livre d’Anna Magdalena Bach rend hommage à cette figure, peut-être oubliée, d’une famille hors normes, en s’inspirant du deuxième petit livre de musique offert par Bach à sa femme.
La dramaturge et metteuse en scène Agathe Mélinand s'inspire de Notenbüchlein paru en 1725 et du film Chronique d’Anna Magdalena Bach, réalisé en 1968 par Jean-Marie Straub et Danièle Huillet. Elle nous raconte le Notenbüchlein tenu par toute la famille qui se feuillette comme un album de photos en musique. Une musique pour apprendre, s'amuser, recommencer... Si Bach, génial pédagogue, y est très présent, le carnet comprend aussi des pièces des fils Bach, de Couperin et de Telemann.
À propos de Chronique d’Anna Magdalena Bach, un des plus beaux films de musique, une œuvre brutale et douce, austère et voluptueuse. Straub disait : « Je crois qu’on avait d’abord envie de raconter une histoire d’amour ». C’est donc un spectacle sur la musique, l'amour et la musique, l'amour de la musique. Comment on la fait, comment on l’apprend, comment on la vit, quand votre père, votre professeur, votre mari est… Jean-Sébastien Bach.
Sur scène, Agathe Mélinand compose avec deux comédiennes, Christine Brücher et Fabienne Rocaboy, et deux instrumentistes, Béatrice Martin et Charles Lavaud. Il y a un piano, un clavecin et un clavicorde, comme ceux que Bach aimait tant, des lampes un peu partout. Comme à la maison. Il n’y a pas de costumes d’époque. Et comme, chez les Bach, on vivait et on jouait avec et pour les enfants, c’est aussi un spectacle pour les enfants.
Production : Pel-Mel Groupe (Laurent Pelly - Agathe Mélinand).
Coproduction : MC2 - Grenoble, Théâtre de la Cité CDN Toulouse Occitanie. Répétitions: Le Centquatre - Paris et la MC2 - Grenoble. Avec le soutien de la Spedidam et de l’ADAMI. Le Pel-Mel Groupe est conventionné par le Ministère de la Culture.
Remerciements à Olivier Fortin pour le prêt de son clavecin pour les répétitions.
Alors qu'elle vient de s'unir à Orphée, Eurydice est pressée par le frère de son mari, Aristée, de répondre à son amour. Orphée les aperçoit et, fou de jalousie, conçoit pour sa femme une vengeance néfaste. Mais, poursuivie par Aristée, Eurydice finira par se faire mordre par un serpent et mourir...…
On croyait connaître le mythe d’Orphée et Eurydice jusqu’à cette redécouverte de l’Orfeo composé par Sartorio à Venise en 1672, qui offre une lecture très sombre de la légendaire histoire d’amour.
À la baguette, Philippe Jaroussky rêvait depuis longtemps de diriger cette œuvre inventive, alternant les passages très rythmiques et d’autres passages poignants ou magiques. En duo avec le metteur en scène Benjamin Lazar, spécialiste de la gestuelle baroque et habitué de l’Athénée (« L’autre Monde » ou « Les Etats et Empires de la lune », « Les Amours tragiques de Pyrame et Thisbé » et plus récemment « Mon frère c’est Dieu-sur-Terre » avec Thomas Fersen), ils imaginent un palais des mirages où les personnages vont de désillusions en désillusions.
Les costumes d’Alain Blanchot donnent d’entrée les signes d’une fête vénitienne baroque et colorée, pour évoluer au fur et à mesure qu’Eurydice réalise qu’elle est loin d’être arrivée dans le monde idyllique du beau roi chanteur qu’elle pensait avoir épousé. Les personnages se dépouillent par couches successives et finissent par laisser voir à l’os la crudité contemporaine des sentiments amoureux destructeurs.
Servie par la jeune distribution de l’Arcal, cette création est en réalité une re-création à l’Athénée, l’œuvre ayant été présentée en première française en juin 2023 à l’Opéra national de Montpellier avec une autre distribution.
Nouvelle coproduction Arcal, compagnie nationale de théâtre lyrique et musical (Dir. Catherine Kollen), Opéra Orchestre national Montpellier Occitanie, Théâtre-Sénart, scène nationale, Fondation Royaumont.
Avec le soutien au projet du CNM, Centre national de la Musique, de la Spedidam, du Département de l’Essonne, et l’aide à la diffusion de la Région Île-de-France.
L’Arcal bénéficie du soutien institutionnel de la DRAC Ile-de-France/ministère de la Culture, de la Région Ile-de-France et de la Ville de Paris.
L’Arcal est membre de Profedim, Réunion des Opéras de France, Futurs composés et Génération Opéra.
C’est un duo complice que l’on retrouve sur la scène de l’Athénée : Petteri Iivonen, violon solo à l’Orchestre de l’Opéra National de Paris joue aux côtés du directeur artistique des Lundis musicaux, le pianiste Alphonse Cemin. Un programme dédié à Ravel, Debussy et Sibelius.
Programme
Sibelius Danse Champêtre (1925)
Debussy Sonate pour violon et piano (1917)
Debussy Sonate pour violoncelle et piano (1917)
Ravel Sonate pour violon et violoncelle (1920)
Ravel Sonate en sol pour violon et piano (1927)
Production : Le Balcon
Avec le soutien de : la Karolina Blaberg Stiftung
Prêts à embarquer pour un voyage fantastique ? Les enchanteurs Valérie Lesort et Christian Hecq mettent en scène Le Voyage de Gulliver, récompensé par les Molières de la création visuelle et sonore ainsi que de la mise en scène en 2022. Cette satire sociale de Jonathan Swift, censurée à sa parution en 1726, est adaptée ici par Valérie Lesort, qui se concentre sur l’épisode de l’île de Liliput.
Aux côtés de Gulliver, chirurgien anglais du XVIIIème siècle, nous découvrons ces minuscules habitants, les liliputiens, qui se battent avec leurs voisins au sujet d’un œuf à la coque. Cette histoire fantasque est incarnée par de petites marionnettes hybrides, intégrant les visages de comédiens en chair et en os (on se souvient en effet de Christian Hecq interprétant Mr Herck sur Canal +), confrontés au comédien à taille humaine, Gulliver. Une mise en scène pleine de poésie, qui est la marque du tandem Valérie Lesort et Christian Hecq.
Multirécompensé pour ses spectacles, le duo s’est également distingué avec 20 000 lieues sous les mers d’après Jules Verne, présenté en 2015 à la Comédie- Française, avant d’autres succès comme La Mouche aux Bouffes du Nord, La petite Balade aux enfers à l’Opéra-Comique et plus récemment Le Bourgeois gentilhomme à la Comédie-Française.
Un spectacle avec plusieurs clés de lecture, pour les petits et les grands.
Production : Centre International de Créations Théâtrales / Théâtre des Bouffes du Nord, Compagnie Point Fixe. Coproduction : Les Célestins, Théâtre de Lyon ; Espace Jean Legendre – Théâtres de Compiègne ; Théâtre de Caen ; Théâtre de Saint-Maur ; Théâtre National de Nice ; MA scène nationale – Pays de Montbéliard ; La Coursive, Scène Nationale de La Rochelle ; Théâtre de Sartrouville ; Le Bateau Feu, Scène Nationale de Dunkerque ; Le Grand R, Scène Nationale de La-Roche-sur-Yon ; Théâtre Edwige Feuillère Vesoul.
Avec le soutien du Théâtre Donald Cardwell, Draveil, du Fonds d'Insertion professionnelle de L’Académie de l’Union - ESPTL, DRAC Nouvelle-Aquitaine et Région Nouvelle-Aquitaine.
Immense classique du répertoire du Lied, le Winterreise de Schubert se renouvelle avec un trio inédit (deux chanteurs et un piano) et une mise en scène tout en clair-obscur, qui transforme ce voyage d’hiver en dialogue amoureux.
« Étranger je suis venu, étranger je repars. » Le voyage d’hiver nous raconte a priori une errance, une solitude qui confine à la folie - à moins qu’il ne s’agisse d’une histoire d’amour ?
Les chanteurs Victoire Bunel et Jean-Christophe Lanièce s’emparent de ce classique et s’engouffrent dans la brèche, s’aventurent à plusieurs voix dans le questionnement intérieur du voyageur jusqu’à le transformer en une déchirante célébration d’un amour passé. Une émouvante relecture du chef-d’œuvre de Schubert.
Production : Miroirs Étendus
Avec le soutien de la Cité de la Voix de Vézelay, de la Vie brève - Théâtre de l’Aquarium
Imaginez quelqu’un qui a perdu vingt-et-un fils au champ de bataille, qui a tué le vingt-deuxième dans un accès de rage, qui a une fille victime d’un viol et amputée sauvagement de ses deux mains et de sa langue ; qui a deux autres fils qui sont injustement accusés d’un meurtre. On lui signale qu’il peut épargner la peine de mort à ses deux fils s’il se coupe lui-même une main. Il s’y exécute, mais on lui renvoie les deux têtes de ses fils et sa main avec un mot railleur… On attend qu'une suprême fureur brise toutes les digues, mais Titus rit seulement. En sortant avec son frère avec les deux têtes sur les bras, il dit à sa fille, comme pour ne pas la laisser à part : « Porte ma main, ma douce, entre tes dents. » Réputée pièce la plus sanglante de William Shakespeare et parmi les moins jouées, Titus Andronicus ou La Très Lamentable Tragédie romaine de Titus Andronicus est moins une histoire de vengeance qu’une histoire de chaos. Rien d’étonnant donc à ce qu’elle trouve un écho auprès de la compagnie du ZEREP, dirigée par la plasticienne de formation Sophie Perez, dont la particularité est d’explorer un théâtre délibérément affranchi de la moindre hiérarchie, « où bordels populaires et raffinements avant-gardistes sont renvoyés dos-à-dos pour mieux en éprouver les mystères et les mystifications ». La vengeance est un plat. est une exploration éclairée, métaphorique et très personnelle de Titus Andronicus. La scénographie et les costumes signés Sophie Perez plantent une sorte d’esthétique maudite, entre pénitents affairés, têtes coupées, marching band hypnotique, colonnes antiques et ruines grandioses, on assiste à un carnaval psychique, une parade antique sans concessions.
Production : Compagnie du Zerep.
Coproduction : MC93 – Maison de la Culture de Seine-Saint-Denis Bobigny, Théâtre Saint Gervais Genève.
Avec le soutien de : Dance Reflections by Van Cleef & Arpels.
Avec l’aide de la SPEDIDAM.
Avec le soutien du Centre National de la Danse, Pantin ; Le Carreau du Temple, Paris ; La Compagnie DCA Saint-Denis. La Compagnie du Zerep reçoit le soutien de la Direction régionale des affaires culturelles d’Île-de-France. Action financée par la Région Île-de-France.
Une femme erre sur un tas de rebuts. Elle semble y avoir élu domicile. Elle ramasse par terre des objets qu’elle trie, pour retrouver son esprit, pour chercher la raison de sa seule présence vivante ici, après ce qui semble avoir été un cataclysme… Elle picore quelques phrases au hasard dans un livre, parle toute seule, parfois à elle-même, parfois à une vieille bouilloire, une radio, un câble. Elle parle, murmure, chantonne, baragouine.
Après le succès de Vous qui savez ce qu'est l'amour en 2019 et 2021 à l’Athénée, dans un seule-en-scène où elle jouait littéralement tous les personnages des Noces de Figaro, la mezzo-soprano Romie Estèves revient accompagnée de cinq musiciens, dont son complice de longue date, le guitariste Jérémy Peret. À la mise en scène, Jean-Yves Ruf crée un univers de décombres, soutenu par la partition de Camille Rocailleux, compositeur qui aime sortir des sentiers battus et a écrit pour Camille, Benjamin Biolay comme pour le théâtre et le cinéma.
Romie Estèves incarne Haru, cette femme qui erre... Qui est-elle ? S’appelle-t-elle vraiment Haru ? Elle n’en est plus sûre, tant ses souvenirs sont fragmentaires. Le livret du poète Joël Bastard raconte une femme qui tire les fils de sa mémoire, parlant-chantant pour se tenir compagnie. Il semble qu’elle œuvre à quelque chose, semble savoir ce qu’elle fait en manipulant et triant les objets, elle compose des chants, de fulgurants poèmes absurdes avec les phrases qu’elle lit ou qui la traversent. Son être se recompose en même temps que sa mémoire, en même temps que son œuvre, et avec lui l’engendrement de l’art, de la vie, d’un monde peut-être.
La soprano Jenny Daviet retrouve la musique de Messiaen qui l’avait fait remarquer, elle qui sait capturer « l'étrange mélange d'érotisme et de mysticisme catholique dans les mots qui ont été écrits par Messiaen lui-même. » (The Telegraph). Avec Alphonse Cemin, ils proposent un portrait de ce compositeur unique et si attachant.
Programme
Olivier Messiaen, 3 mélodies, poèmes de Cécile Sauvage et du compositeur
Pourquoi
Le sourire
La fiancée perdue
Claire Delbos, extraits de L’âme en bourgeon, poèmes de Cécile Sauvage
Dors…
Je suis là…
Te voilà hors de l’alvéole …
Te voilà, mon petit amant…
Ai-je pu t’appeler de l’ombre…
Claude Debussy, Feux d’artifice, extrait du deuxième livre des Préludes
Nuits Blanches, poèmes du compositeur
Nuit sans fin
Lorqu'elle est entrée
Olivier Messiaen, Chants de Terre et de Ciel, poèmes du compositeur
Bail avec Mi
Antienne du silence
Danse du bébé pilule
Arc en ciel d’innocence
Minuit pile
Résurrection
Production : Le Balcon
Avec le soutien de : la Karolina Blaberg Stiftung
Trois visages, six mains et trente doigts sont les personnages de ce spectacle peu ordinaire. Musique de tables, composée par Thierry de Mey en 1987, est une partition pour trois percussionnistes disposant de tables pour seuls instruments. Les doigts, les ongles, les paumes ou encore les phalanges créent la musique. L’interprète est, comme rarement, soumis à l’intransigeance de la partition.
Originalité de cette variation : elle n’est pas menée par trois percussionnistes mais trois comédiens. Dans cette partition qui se situe entre musique et danse, ils décident d’explorer la dimension théâtrale qui s’y cache. Ils ont alors prolongé et enrichi cette pièce brève et créé une forme théâtrale sur la perfection et l’accident, la relation à l’autre, entre harmonie et dissonance.
« Nous détruirons le monde d’avant, jusque dans ses fondements, pour bâtir notre monde à nous, qui n’était rien deviendra tout ». (chant révolutionnaire russe). Deux amants, pris dans la tourmente du monde, se disent leur amour l’un pour l’autre mais aussi pour la vie et pour la liberté. Leurs mots intemporels frappent au cœur et viennent rencontrer la grande Histoire. Ils se parlent et nous parlent de l’engagement, de la résistance, du sacrifice. Et par-dessus tout, de ce qui nous survit. Ces propos s’entrecroisent avec la mise en musique d’autres mots qui ont été écrits il y a bien longtemps, mais qui résonnent encore aujourd’hui avec autant de force : les poèmes d’artistes russes, de Marina Tsvetaïeva à Alexandre Pouchkine en passant par Ivan A. Bounine, enthousiasmés par la révolution d’octobre 1917 qu’ils ont vécue, et qui racontent l’exaltation, la solidarité, l’amitié et l’amour, mais aussi la persécution, l’exil, le bagne, la misère et la mort pour certains.
Amoureux de longue date de l’histoire de la révolution russe et de ses poètes, Christian Olivier, connu également comme chanteur des Têtes Raides, a sélectionné et traduit certains poèmes avec l’aide de son ami le poète et traducteur André Markowicz. À l’écoute des textes, il a composé des musiques et parfois mélangé les deux langues pour mieux rendre la musicalité propre du russe.
Accompagné par cinq instrumentistes et deux danseurs, mis en scène en binôme avec Nadège Prugnard, Christian Olivier rend un vibrant hommage à ces poètes. La musique, les mots, le chant, la danse et les images entraînent le spectateur dans la profondeur des pensées et des sentiments, au cœur même d’une révolution.
Production : Le Terrier Productions en accord avec Astérios Spectacles.
Avec le soutien de : Le Canal – Théâtre à Redon, l'ADAMI, le CNL et la SACEM.
Pour la première fois à Paris, la chanteuse et guitariste Angélica Rodríguez jouera sur la scène de l'Athénée aux côtés du quatuor à cordes espagnol « Cuarteto Chagall ».
Cette soirée est dédiée à Ángel G. Piñero (1932-2022), qui consacra sa vie à la guitare pour enrichir le patrimoine musical de la guitare classique espagnole. Ángel diffusa sa guitare et son caractère de Cadix et espagnol dans le monde entier.
Au programme, des œuvres d'Ángel et d'autres grands compositeurs espagnols, tels que Francisco Tárrega, Isaac Albéniz et Eduard Toldrá.
Angélica est une jeune artiste du Paraguay, qui maîtrise l'art de la guitare et du chant lyrique. Formée au Paraguay et en Italie, où elle vie, elle a remporté des prix de grands concours internationaux et a donné des récitals dans des festivals importants.
Le quatuor à cordes « Cuarteto Chagall », d’Espagne, est composé de Cristina Pascual Godoy (violon), Sergio Gómez (violon), Abel Nafee Rosch (alto) et Irene Celestino (violoncelle). Le quatuor a participé à de nombreux concerts en Espagne et à l’international et collabore activement à la diffusion des œuvres d'Ángel.
Cette soirée sera au profit du Mécénat Chirurgie Cardiaque, qui permet à des enfants atteints de malformations cardiaques d’être opérés lorsque cela est impossible dans leur pays, faute de moyens techniques ou financiers.
Pour plus d’information sur Ángel et son oeuvre et sur les artistes :
Pour en savoir plus sur le Mécénat Chirurgie Cardiaque : https://mecenat-cardiaque.org/
Avec Birds, l’Ensemble Maja, lauréat 2023 du tremplin Jean-Claude Malgoire porté par l’Atelier lyrique de Tourcoing, pose la barre haut avec deux monstres sacrés de la musique du XXe siècle : les Aventures et Nouvelles aventures de György Ligeti aux côtés des Eight Songs For A Mad King de Sir Peter Maxwell Davies. Une véritable incursion dans le théâtre musical avec deux œuvres ambitieuses.
Ici, chanteurs et instrumentistes sont au service d’une même finalité : être un acteur éloquent de l’histoire affective qui se joue à l’intérieur de la musique.
György Ligeti – compositeur juif-hongrois ayant connu le nazisme et le bolchévisme – et Sir Peter Maxwell Davies – compositeur officiel de la reine d’Angleterre Elisabeth II – interrogent chacun à leur manière les notions de pouvoir et d’oppression.
Eight Songs For A Mad King met en scène Georges III, roi d’Angleterre devenu fou sur la fin de sa vie. Cette maladie le révèle en tant qu’homme, qu’on apprend profondément amoureux des oiseaux, dont le chant perdure même emprisonnés, même les ailes coupées. C’est un spectacle sur la résistance par le chant, le rire, les cris, les pleurs… ce « langage affectif », universel et irrépressible, cher à György Ligeti.
Réunir Ligeti et Maxwell Davies ? Une évidence en ce que la musique, art de l’indicible par excellence, art émotionnel par essence, est le moyen de nous rendre à nos émotions, nichées au cœur de notre humanité profonde.
Production : Ensemble Maja
Coproduction : l’Atelier Lyrique de Tourcoing
Coréalisation : Athénée Théâtre Louis-Jouvet
Avec le soutien de l’Adami, du Centre national de la musique, de la Maison des musiques contemporaines, de la Fondation Singer Polignac et du Jeune Théâtre National.
La soprano Anna Prohaska invite le pianiste Eric Schneider et l’acteur de théâtre et de cinéma Lars Eidinger, inoubliable Richard III, pour une soirée autour d’une figure incontournable et tragique de la littérature Shakespearienne, la sombre et mélancolique Ophélie, dans un programme qui traverse cinq siècles de poésie, de théâtre et de musique.
Programme
Johannes Brahms
Funf Lieder der Ophelia
Nichtigall
Felix Mendelssohn
Schilflied
Hugo Wolf
Erstes Liebeslied eines Mädchens
Arthur Honegger
Trois chansons extraites de La Petite Sirène
de Hans Christian Andersen
Franz Schubert
Romanze aus Rosamunde
Richard Strauss
Drei Lieder der Ophelia
Kurt Weill
Die Ballade vom ertrunkenen Mädchen
Robert Schumann
Herzeleid
Hector Berlioz
La mort d’Ophélie
Franz Schubert
Der Tod und das Mädchen
John Dowland
Sorrow, Stay
Lecture de textes de Shakespeare, Georg Heym, Heiner Müller & Georg Trakl
Production : Le Balcon
Avec le soutien de : la Karolina Blaberg Stiftung
Dans un royaume lointain, gouverné par le vieil Arkel, le Prince Golaud rencontre une mystérieuse jeune fille dans les bois, Mélisande, qu’il épouse. Il la présente à son frère, Pelléas, et tous deux tombent amoureux… On ne présente plus le chef-d’œuvre de Debussy, Pelléas et Mélisande, créé en 1902. On ne présente pas non plus le duo de metteurs en scène Moshe Leiser et Patrice Caurier, passés par les plus grandes scènes d’opéra (Covent Garden, Salzbourg, Opéra de Lyon…).
Après une première mise en scène de l’œuvre il y a vingt ans, au Grand Théâtre de Genève, l’émotion du duo est intacte - mais le projet différent. Pour cette proposition de la Fondation Royaumont, Moshe Leiser et Patrice Caurier partent de la version pour piano écrite par Debussy et rarement entendue depuis sa création. Ce qu’ils défendent : porter les mots du poète par la musique. Démontrer, pour ceux qui en douteraient encore, que l’opéra est avant tout théâtre.
La forme d’opéra de chambre renforce l’impression d’un huis-clos explosif. Le spectacle révèle dans ces rôles, des chanteurs parmi les plus doués de la jeune génération de la scène lyrique française : Jean-Christophe Lanièce (Pelléas), Marthe Davost (Mélisande), Halidou Nombre (Golaud), Marie-Laure Garnier (Geneviève), Cyril Costanzo (Arkel) et Cécile Madelin (Yniold). Un travail de haute exigence artistique a été réalisé lors d’une résidence de préparation à l’abbaye de Royaumont. Tous aussi bouleversants les uns que les autres, les chanteurs réussissent un tour de force : faire entendre la finesse de l’écriture vocale de Debussy aussi bien que la subtilité du texte de Maeterlinck. Les pianistes Martin Surot et Jean-Paul Pruna font sortir de leur instrument une très riche palette de couleurs orchestrales. De la première à la dernière note, c’est un spectacle d’une très grande puissance que cette troupe lyrique d’exception nous fera entendre.
Production : Fondation Royaumont.
Coproduction : Châteauvallon-Liberté, scène nationale ; La Scène nationale d’Orléans ; Points communs, Nouvelle scène nationale de Cergy-Pontoise et du Val d’Oise ; Centre des bords de Marne, Scène conventionnée d’Intérêt National – Art et Création du Perreux-sur-Marne ; Le Parvis Scène Nationale Tarbes-Pyrénées ; Vichy Culture - Opéra de Vichy ; Clermont-Auvergne Opéra ; Scène Nationale de Saint-Quentin en Yvelines.
Ovationné à Garnier dans le rôle-titre de l’opéra Peter Grimes de Benjamin Britten, le ténor britannique Allan Clayton retrouve son compositeur fétiche pour l’intégrale de ses Canticles, chef-d’oeuvres de théâtre de chambre exceptionnellement réunis en une soirée. Avec Julius Drake, ils invitent George Humphreys, Christopher Lowrey Olivia Jageurs et Richard Watkins pour interpréter les morceaux et Dame Harriet Walter pour réciter les poèmes avant leur mise en musique.
Programme
Canticles, Benjamin Britten
Canticle I My beloved is mine and I am his, Op. 40
Canticle V The Death of Saint Narcissus, Op. 89
Canticle IV The Journey of the Magi, Op. 86
Canticle III Still falls the rain, Op. 55
Canticle II Abraham and Isaac, Op. 51
Production : Le Balcon
Avec le soutien de : la Karolina Blaberg Stiftung
Un peintre, André. Un nouveau riche, Patarin – qui veut se faire portraiturer. Une maîtresse commune – la jolie Nane – ce que Patarin ne sait pas… Il est question que ce dernier parte en villégiature – et en famille – dans la maison bretonne de l’intriguante Baronne Skatinkolowitz, ce qui promet un mois de roucoulades en solo pour Nane et André.
Seulement voilà. Patarin a imaginé offrir à Nane un mari fictif – Mézaize – afin que ce « couple » les accompagne en vacances. L’amoureux projet d’André et Nane se complique… d’autant que paraît dans l’atelier Colette, jeune fille moderne et délurée qui demande au peintre de lui accorder sa main… Une Colette qui s’avère être la fille de Patarin. La situation s’embrouille délicieusement…
La comédie musicale de Falk, Bousquet et Maurice Yvain figure parmi les chefs d’œuvre du genre. Des dialogues et des lyrics spirituels et réjouissants, incisifs, ironiques et parfois délicieusement cruels sur une partition de haute valeur musicale, qui sait marier le fox-trot avec le contrepoint, l’harmonie et l’orchestration et une veine mélodique aux impérieuses séductions. Le succès des chansons de Gosse de Riche fut, en son temps, aussi immense que durable. Arthur Honegger disait de Maurice Yvain qu’il était un grand petit maître et ajoutait à juste titre : « Une telle emprise sur la foule prouve quelque chose et n’est pas le fait du premier venu. »
Pascal Neyron, dans la lignée de son précédent Là-Haut ! à l’Athénée continue d’y insuffler le récit d’un rire issu de la cruauté humaine, burlesque, et dada : rire de ceux qui la commettent, rire de ceux qui la subissent ; une lecture explosive et jouissive.
Production : Les Frivolités Parisiennes.
Coproduction : l'Opéra de Reims, Athénée Théâtre Louis-Jouvet.
Avec le soutien de : la DRAC Île-de-France, la Région Île-de-France, l’Opéra de Reims, l’Adami, la Spedidam, le CNM.
Le Cercle de l’Athénée et des Bouffes du Nord et sa Fondation soutiennent la saison 23-24 du Théâtre de l’Athénée Louis-Jouvet.
C’est une histoire de musique et d’amitié : Julie Fuchs revient à l’Athénée sur l’invitation d’Alphonse Cemin, après un séjour sur les plus grandes scènes d’opéra du monde entier. Le public parisien se souvient notamment de mémorables Flûte enchantée et Platée à l’Opéra de Paris. Une soirée placée sous le signe des contes de fées.
Programme
Hugo Wolf
Goethe Lieder
Die Spröde
Der Rattenfänger
Die Bekehrte
Augusta Holmes
La guerrière
La princesse sans coeur
Maurice Ravel
Gaspard de la nuit
Ondine
Shéhérazade
Asie
La flûte enchantée
L’indifférent
Gabriel Fauré
La fée aux chansons
Sérénade toscane
Après un rêve
Henry Purcell
Fairy Queen
One charming night
Stephen Sondheim
Into the woods
The last midnight
No one is alone
Joni Mitchell
(arrangement d'Arthur Lavandier)
Both sides now
Production : Le Balcon
Avec le soutien de : la Karolina Blaberg Stiftung
Dans la longue série des concertos qui ont traversé les trois derniers siècles, l’Orchestre La Sourde avait créé en 2021, en ouverture de saison de l’Athénée, une forme nouvelle : le concerto contre. Un concerto qui donne de la voix et fait valoir ses humeurs musicales, un concerto contre. Contre piano et contre orchestre. Une opposition autant qu’un rapprochement, comme on peut être contre ou tout contre. Une expérience portée par une équipe expérimentée : Samuel Achache, metteur en scène et musicien, Eve Risser et Antonin-Tri Hoang (tous deux passés par l’Orchestre national de jazz), et Florent Hubert (avec qui Achache était associé sur les opéras revisités Crocodile trompeur et l’Orfeo, je suis mort en Arcadie).
L’orchestre va note à note explorer la forme concertante, avec pour point de départ le Concerto Wq 43/4 pour clavier de Carl Philipp Emanuel Bach (1714- 1788). Cette pièce du fils cadet de Jean- Sébastien, composée en 1772 et issue de sa série de concertos hambourgeois, œuvres de la maturité, parachève sa maîtrise du genre comme elle la perturbe par certaines expériences nouvelles. Le flambeau de la recherche est désormais entre les mains de l’orchestre la Sourde, collectif qui brasse jazz et classique, instruments modernes et d’époque, composé de musiciens et de musiciennes qui accompagnent le travail de Samuel Achache au fil de ses spectacles.
C’est un travail de longue haleine que mène cette joyeuse bande, « écouter le théâtre et regarder la musique », toujours à chercher à tâtons de nouveaux points de jonction où l’œuvre et l’instrumentiste se confrontent et se retrouvent en musique, mais aussi en mots, pensées, avancées langagières… L’orchestre bouge et la musique de C. P. E. Bach se déplace, on la regarde tourner, on l’écoute se transformer au fil des quatre mouvements. Des portes cachées aux marges des textes et partitions s’ouvrent alors sur scène et dévoilent aux spectateurs la richesse de territoires inédits.
Production déléguée : Compagnie ReVeR. En coproduction avec : La Sourde, La Soufflerie à Rezé. Avec le soutien de : l’ADAMI, de la SPEDIDAM, de la SACEM, du CNM, de la DRAC et de la Région Grand Est, du Théâtre de la Renaissance à Oullins. La compagnie remercie le Théâtre de l’Aquarium et Bonnefrite.
Le Programme Tremplin du Fonds Tutti revient après le succès de la 1ère édition à l’Auditorium de l’Opéra Bastille en novembre 2022 !
Venez découvrir les stars de l’opéra de demain entourées par les stars d’aujourd’hui !
L'édition 2022 avait notamment révélé Alexandre Baldo (baryton-basse), Lyriel Benameur (soprano), Camille Chopin (soprano), Claire de Monteil (soprano), Elsa Roux-Chamoux (mezzo-soprano)…
Programme
Mozart, Così fan tutte – Air de Fiordiligi « Per pietà »
Bellini, Norma – Duo Norma Adalgisa « O rimembranza »
Rossini, Otello – Air de Desdemona « Assisa al piè d’un salice »
Mozart, Così fan tutte – Trio “Soave sia il vento”
Mozart, Così fan tutte – Duo Fiordiligi Ferrando « Fra gli amplessi »
Stravinsky, The Rake’s progress – Air d’Ann “No word from Tom…”
Rossini, Stabat Mater – Duo “Quis est homo”
Strauss, Arabella – Duo Arabella Zdenka « Aber der richtige »
Gershwin, Porgy and Bess – Duo Bess Porgy « Bess you is my woman now”
Verdi, Fasltaff – Acte 1 scene 2 “Alice, Meg…”
Bizet, La Jolie Fille de Perth – Air de Smith « A la voix d’un amant fidèle »
Offenbach, Les Contes d’Hoffmann – Barcarolle
Lehar, La Veuve Joyeuse – Duo Hannah Danilo « Heure exquise »
Mozart, La Finta Giardiniera – Air de Ramiro « Dolce d’amore »
Humperdinck, Hänsel und Gretel – Prière
Strauss, Der Rosenkavalier – Trio « Hab mir’s gelobt »
Chabrier, L’Etoile – Quatuor des baisers
Bellini, Norma – Duo Adalgisa Norma « Mira o Norma »
Kalman, Princesse Czardas – « c’est l’amour »
La soprano italienne Giulia Semenzato, habituée de la Scala de Milan et du festival de Salzbourg, propose pour l’Athénée un programme original accompagné de la guitare de Jadran Duncumb : Schubert, Rossini et chansons espagnoles de Fernando Sor.
Programme
Mauro Giuliani (1781-1829)
6 cavatine Op. 39
Charles Doisy (?-1807)
Trois romances : ‘Le Bien Perdu’ / ‘A ma guitare’ / ‘L’illustre infortuné’
Johann Kaspar Mertz (1806-1856)
Liebeslied, Bardenklänge, Op. 13
Franz Schubert (1797-1828)
Gretchen am Spinnrade, Op. 2 D. 118
Ständchen (El canto del cisne D.957, 1828), arrangements de N.Coste et K.Mertz
Fernando Sor (1778-1839)
Fantasie Op. 30
Seguidillas : ‘Cesa de atormentarme’ / ‘De amor en las prisiones’ / ‘El que quisiera amando’ / ‘Si dices que mis ojos’ / ‘Prepárame la tumba’ / ‘No doblarán campanas’
Gioacchino Rossini (1792-1868)
La danza, arrangements de Matteo Carcassi
Production : Le Balcon
Avec le soutien de : la Karolina Blaberg Stiftung
« Je me réveille, et le mot, je l’ai oublié »
Un sommet des cycles de lieder romantiques, sur des poèmes de Heine interprété par Elsa Dreisig avec son complice le pianiste Romain Louveau, aux frontières du mot dans les seize merveilles des Dichterliebe, « les Amours du poète ». L’extraordinaire postlude musical du dernier lied semble suggérer que seule la musique peut poursuivre le mouvement du sens ; dans la deuxième sonate pour violon opus 121, interprétée par Nikola Nikolov, les images musicales sont pourtant elles-mêmes portées à leur limite.
Monstrueuse, démesurée, saturée d’accents et de virages abrupts qui ne laissent que de fragiles interstices à de bouleversants fragments lyriques, elle est délaissée par les musiciens qui lui préfère le rassurant classicisme de la précédente sonate, composée seulement quelques mois plus tôt mais dépréciée par le compositeur. Au milieu de cette immense fresque instrumentale pourtant, un mouvement lent d’une déconcertante fragilité, à la manière d’une chanson populaire remémorée : mais les mots, ici manquent. Ce programme explore ces vastes étendues des paysages schumanniens, et leurs émouvantes lisières rêveuses.
Programme
Robert Schumann Dichterliebe op 48
1. Im Wunderschönen Monat Mai
2. Aus meinen Tränen sprießen
3. Die Rose, die Lilie, die Taube, die Sonne
4. Wenn ich in deine Augen seh’
5. Ich will meine Seele tauchen
6. Im Rhein, im heiligen Strome
7. Ich grolle nicht8. Und wüßten’s die Blumen, die kleinen
9. Das ist ein Flöten und Geigen
10. Hör ich das Liedchen klingen
11. Ein Jüngling Liebe ein Mädchen
12. Am leuchtenden Sommermorgen
Clara Schumann Romance op 22 n. 1 pour piano et violon
Robert Schumann Dichterliebe (suite)
13. Ich hab’ im Traum geweinet
14. Allnächtlich im Traume
15. Aus alten Märchen
16. Die alten, bösen Lieder
Pause
Robert Schumann, Sonate pour piano et violon op 121
1. Ziemlich langsam ; Lebhaft
3. Leise, einfach
Clara Schumann, Lieder op 13
1. Ich stand in dunklen Träumen
2. Sie liebten sich beide
Robert Schumann, Fantasiestücke op 73
1. Zart und mit Ausdruck
Robert Schumann, Sonate pour piano et violon op 121 (Suite)
4. Bewegt
Clara Schumann, “Beim Abschied” WoO 22
Le saison des Lundis musicaux est produite par Le Balcon, avec le soutien de la Karolina Blaberg Stiftung.
Un hôtel, à Venise aux lendemains du carnaval. Le brouillard fume sur la lagune. Lucrezia, jeune chanteuse florentine « qui ne connaît pas grand-chose à la musique » - c’est elle qui le dit - est arrivée la veille. Carluccio, le castrat cherche un nouveau contrat. L’argent manque. Il y a des agents, des impresarios, des protecteurs. On apprend qu’un Turc-marchand a été convaincu par ses amis de ramener à Smyrne, le mieux de ce qui se fait sur la scène vénitienne et qu’il n’y connaît rien.
Qui sera engagé ? Madame Tognina, soprano d’expérience est chez elle avec le ténor, son amant. La compagnie les retrouve. Il y a un poète accommodant qui ne travaille pas dans le génie, une petite chanteuse bolognaise, l’impresario, l’agent. La Florentine et le castrat les rejoignent. Ils sont tous à fond pour le projet turc. Chaude ambiance. Qui sera la prima donna ?
À Venise, la musique était partout, le public y passait sa vie. Théâtres, Tréteaux, Ospedale... Laurent Pelly et Agathe Mélinand ont imaginé un Impresario de Smyrne intemporel et en musique - la pièce fut d’abord un opéra. Ces Scènes de la vie d’opéra deviennent un burlesque hommage à ce Bûcher des vanités, transcendé par la musique. Un petit monde en équilibre qui s’agrippe pour sauver ce qu’il lui reste d’amour propre.
Dans un espace presque vide qui évoque le théâtre côté scène, coulisses et salle, la scénographie signée Laurent Pelly et Matthieu Delcourt s’amuse à désorienter les personnages et, souvent, les spectateurs… Qui sera la prima donna ? Sur scène, un casting ébouriffant pour répondre à la question, dont Natalie Dessay et les instrumentistes de l’ensemble baroque Masques dirigé par Olivier Fortin.
Production : Pel-Mel Groupe, Atelier Théâtre Jean Vilar - Louvain-la-Neuve.
Coproduction : Théâtre Royal du Parc - Bruxelles, Théâtre de Liège, Théâtre Montansier - Versailles, Théâtre de Caen, Anthéa – Théâtre d’Antibes et DC&J Création.
Avec le soutien du Centre des Arts Scéniques, du Tax Shelter du Gouvernement fédéral belge et d’Inver Tax Shelter. Le Pel-Mel Groupe est conventionné par le Ministère de la Culture.
Avec le concours de l’Institut Culturel Italien de Paris.
L’impresario de Smyrne, Scènes de la vie d’opéra dans la traduction adaptation française d’Agathe Mélinand est publié dans L’Avant-Scène Théâtre.
Le Cercle de l’Athénée et des Bouffes du Nord et sa Fondation soutiennent la saison 23-24 du Théâtre de l’Athénée Louis-Jouvet.
Ce spectacle s’inscrit dans la saison Jeune Création de la Salle Christian-Bérard, en partenariat avec Prémisses.
Production : Les Louves à Minuit
Co-production : CDN de Besançon
Soutiens : Le Phénix - scène nationale de Valenciennes - pôle européen de création, Comédie de Béthune - Centre dramatique national, Les Plateaux Sauvages (Paris), Théâtre de l’Atelier (Paris).
Le Cercle de l’Athénée et des Bouffes du Nord et sa Fondation soutiennent la saison Jeune Création 23-24 du Théâtre de l’Athénée Louis-Jouvet.
Deux comparses britanniques pour un programme entre romantisme et modernité qui convoque Schumann, Britten ou encore Fauré. Le ténor Mark Padmore s’est notamment illustré dans le Winterreise de Schubert et fait montre une nouvelle fois de l’ampleur de son répertoire, en duo avec le pianiste Julius Drake qui l’accompagne depuis plusieurs années déjà.
Programme
Clara Schumann
Ich stand in dunklen Träumen Op. 13 N° 1
Sie liebten sich beide Op. 13 N° 2
Der Mond kommt still gegangen Op. 13 N° 4
Volkslied
Lorelei
Liebst du um Schönheit Op. 12 N° 4
Robert Schumann
Hans Christian Andersen Lieder
Rebecca Clarke
Tiger, tiger
Lethe
Eight O’Clock
The Sealman
Gabriel Fauré
Mandoline
En Sourdine
Reynaldo Hahn
Chanson d’Automne
Tous Deux
L’Allée est sans fin
En Sourdine
L’heure Exquise (from Chanson Grises)
Benjamin Britten
Winter Words
Production : Le Balcon
Avec le soutien de : la Karolina Blaberg Stiftung
Le ténor Frederick Ballentine, détenteur d’un Grammy award, et le pianiste Kunal Lahiry proposent Our people et en parlent ainsi : « Ce programme explore le parcours des Noirs et des communautés LGBT d'Amérique du Nord. Notre séparation du tout. Notre oppression constante. Nos amours et nos âmes perdues. Mais surtout notre résilience ».
Programme
I. Shut me out
Traditional spiritual Sometimes I feel like a motherless child
Copland "Twelve songs of Emily Dickinson": Nature! The gentlest mother
William Bolcom George
Copland "Twelve songs of Emily Dickinson": Why do they shut me out of heaven?
Schubert Memnon
Margaret Bonds The Dream Portraits: Minstrel Man
Arr. Margaret Bonds Lord, I just can’t keep from crying
II. Going up in smoke
David Krakauer The 80’s Miracle Diet, “AIDS Quilt Songbook”
John Musto Heartbeats, “AIDS Quilt Songbook”
Ricky Ian Gordon I never knew, “AIDS Quilt Songbook”
Lewis Allan, arr. Pablo Campos Strange Fruit
III. Requiem
Earl Wild Virtuouso Etudes after Gershwin: The Man I Love
John Musto Shadow of the blues: Litany, “AIDS Quilt Songbook”
Henry Purcell “When I am laid in earth” de "Dido and Aeneas"
IV. So Loud, So Proud
Ricky Ian Gordon My People, “AIDS Quilt Songbook”
Sergei Rachmaninoff Spring Waters, Op 14, No 11
Nina Simone, Lyrics by Langston Hughes arr. Pablo Campos Backlash Blues
Production : Le Balcon
Avec le soutien de : la Karolina Blaberg Stiftung
Artistes complices lors de leur soirée dédiée aux chansons de West Side Story, Neima Naouri et Pablo Campos se retrouvent aux côtés du pianiste Alphonse Cemin pour une soirée consacrée au génie de Sondheim.
Programme Stephen Sondheim
West Side Story (1957)
Ouverture
Something’s coming
Tonight
I Feel Pretty
Somewhere
Marry me a little (1980)
The Girls of Summer
Sunday in the park with George (1984)
Finishing The Hat
Merrily we roll along (1981)
Not a day goes by
Into the Woods (1987)
Giants In The Sky
On The Steps Of The Palace
Hello Little Girl
Everybody Says Don’t
Miller’s Son
Marry Me A Little
Not Getting Married Today
Sweeney Todd (1979)
My Friends
Green Finch And Linnet Bird
Ah, Miss
Johanna
Kiss Me
A Little Priest
Production : Le Balcon
Avec le soutien de : la Karolina Blaberg Stiftung
Une scène prend place dans une maison de campagne, l’autre dans un appartement bourgeois. La première voit débarquer une jeune fille, Barbara, dans la vie tranquille de Flaminia et Cesare, dont Barbara est l’amante. La deuxième nous présente un couple au lit, Francesco et Marta, en train de discuter des choses du quotidien jusqu’à ce que Marta révèle une vérité inattendue - sans réaction particulière de Francesco…
Pour sa première mise en scène de théâtre, le cinéaste multi-primé (Ours d’argent à Berlin en 1985 avec La messa è finita, Dear Diary prix de la mise en scène à Cannes en 1993 et La stanza del figlio, Palme d'or au Festival de Cannes en 2001) a choisi deux textes de Natalia Ginzburg, Fraise et crème (1966) et Dialogue (1970). Cette figure iconique de la littérature italienne du XXème est connue pour son regard ironique porté sur la famille et le couple en général.
Ses pièces ouvrent le rideau sur des scènes d’intimité domestique où le conflit cède la place à l’indifférence, en dévoilant la fatuité des hommes et des femmes, émotionnellement et moralement ineptes. L’autrice joue avec les valeurs chères à la bourgeoisie : mariage, fidélité, maternité, amitié, sont traités avec des paroles d’une futilité qui en révèle la fragilité. Cette légèreté devient une clé de lecture froide, qui transforme en comédie des évènements de la vie des protagonistes qui seraient dans d’autres circonstances de véritables tragédies.
Un choix fort de Nanni Morretti, connu pour ses mises en scène engagées avec son documentaire sur le parti communiste italien La cosa (1990), sa critique de Berlusconi en 2006 avec Il Caimano, ou ses analyses des rouages familiaux dans Tre piani (2021). Les deux pièces seront interprétées par un brillant casting servi par Valerio Binasco, Daria Deflorian, Alessia Giuliani, Arianna Pozzoli et Giorgia Senesi, bien connus en Italie.
Production : Teatro Stabile di Torino – Teatro Nazionale, Teatro di Napoli – Teatro Nazionale, Carnezzeria, Emilia Romagna Teatro ERT / Teatro Nazionale, LAC Lugano Arte e Cultura, Châteauvallon-Liberté scène nationale, TNP Théâtre National Populaire à Villeurbanne, La Criée - Théâtre National de Marseille, Maison de la Culture d’Amiens. Diffusion : Aldo Miguel Grompone ; Avec le concours de l’Institut Culturel Italien de Paris.
Production déléguée : Compagnie Get Out
Coproduction : Théâtre de Villefranche-sur-Saône.
Cette pièce a été créée en mars 2023 à partir d'une commande du Théâtre de Villefranche à Ambre Kahan dans le cadre du Festival Jeunes créatrices.
Ambre Kahan / Compagnie Get out est artiste associée à la Comédie de Valence, Centre dramatique national Drôme-Ardèche pour la saison 2023/24 et aux Célestins, Théâtre de Lyon depuis 2023.
Le Cercle de l’Athénée et des Bouffes du Nord et sa Fondation soutiennent la saison Jeune Création 23-24 du Théâtre de l’Athénée Louis-Jouvet.Ils se sont rencontrés à la Comédie-Française où ils ont joué ensemble dans la pièce Un Conte à grandir debout, on les retrouve dans le cadre d’un récital sur la scène de l’Athénée. Véronique Vella est comédienne mais aussi chanteuse, et c’est le piano de Vincent Leterne qui l'accompagnera.
Au programme, une soirée cabaret avec des chansons de Kurt Weill, Léo Ferré, Juliette, Jean Wiener, Robert Desnos...
Programme
Juliette Noureddine
Le dernier mot
Bertolt Brecht – adaptation Boris Vian / Kurt Weill
Nanna’s Lied
Paul Green- adaptation Jean-René Caussimon / Kurt Weill
Mon ami, my friend
René Guy Cadou / Vincent Leterme
Derrière les rideaux
Robert Desnos / Jean Wiéner
La Véronique
Le Mimosa
Arthur Rimbaud/ Léo Ferré
Les assis
Jacques Deval/ Kurt Weill
Le grand Lustucru
René-Guy Cadou/ Vincent Leterme
Air triste et connu
Bertolt Brecht - traduction Alexandre Pateau/ Kurt Weill
‘L’opéra de quat’sous’ – deuxième final
Bertolt Brecht-adaptation Vincent Leterme / Kurt Weill
Rosa la rouge
Brecht – adaptation Geneviève Serreau / Kurt Weill
Le grand citron
Jean Wiéner
Polka lente
Robert Desnos / Jean Wiéner
‘Chantefables et chantefleurs’
La Marjolaine et la Verveine
Le Lotus
La Violette
Bernard Joyet / Juliette Noureddine
Mayerling
Erwin Schulhoff
Valse
Louis Aragon / Léo Ferré
Je chante pour passer le temps
René-Guy Cadou / Vincent Leterme
Poésie la vie entière
René-Guy Cadou / Véronique Vella
Oiseaux balles perdues
René-Guy Cadou / Lucette-Marie Sagnières
Mouvements respiratoires
Robert Desnos / Jean Wiéner
Le Narcisse et la Jonquille
Juliette Noureddine
Un ange passe