Le chapelier Prosper Aubertin, marié et père, rêve d’aventures pour échapper à sa routine bourgeoise. Il passe une petite annonce pour trouver une maîtresse. On imagine les quiproquos adultérins pointer déjà le bout de leur nez. Oui, mais le livret d’
Ô mon bel inconnu est écrit par Sacha Guitry, et l’histoire prend un tour fantaisiste et brillant qui n’appartient qu’à lui. Avec un supplément de délire : parmi les réponses que reçoit Aubertin se trouvent deux lettres, écrites par sa femme et par sa fille. Sans oublier celle de sa bonne. Ainsi qu’un supplément de finesse : le vaudeville se déplace au pays basque et se teinte d’explorations psychologiques tendres-amères sur l’insatisfaction et l’attrait de l’inconnu.
La mise en scène de cette production imaginée par le
Palazzetto Bru Zane, qui met chaque saison à l’honneur une œuvre du répertoire français (de la période romantique ou parmi ses héritiers), est assurée par Émeline Bayart, tantôt Becassine pour Denis Podalydès au cinéma, tantôt gouailleuse pour des récitals à l’Opéra-Comique, en un mot figure contemporaine vissée avec humeur et humour entre la Belle Époque et l’entre-deux guerres. Elle cherche dans l’élégance des années 30 et sous la doublure des chapeaux ce qui distingue un amour idéal d’un amour idéalisé et interprète le rôle de Félicie - la bonne - tenu lors de la création de cette comédie musicale, en 1933, par Arletty. Le chef Samuel Jean fait, lui, pétiller la musique de Reynaldo Hahn, aussi légère et attirante qu’un bel inconnu.
En tournée
Vendredi 16 décembre 2022 à 20h, Dimanche 18 à 15h, Mardi 20 à 20h
Opéra de Tours , dir. Marc Leroy-Calatayud, Orchestre Symphonique Région Centre-Val de Loire/Tours
Le chapelier Prosper Aubertin, marié et père, rêve d’aventures pour échapper à sa routine bourgeoise. Il passe une petite annonce pour trouver une maîtresse. On imagine les quiproquos adultérins pointer déjà le bout de leur nez. Oui, mais le livret d’
Ô mon bel inconnu est écrit par Sacha Guitry, et l’histoire prend un tour fantaisiste et brillant qui n’appartient qu’à lui. Avec un supplément de délire : parmi les réponses que reçoit Aubertin se trouvent deux lettres, écrites par sa femme et par sa fille. Sans oublier celle de sa bonne. Ainsi qu’un supplément de finesse : le vaudeville se déplace au pays basque et se teinte d’explorations psychologiques tendres-amères sur l’insatisfaction et l’attrait de l’inconnu.
La mise en scène de cette production imaginée par le
Palazzetto Bru Zane, qui met chaque saison à l’honneur une œuvre du répertoire français (de la période romantique ou parmi ses héritiers), est assurée par Émeline Bayart, tantôt Becassine pour Denis Podalydès au cinéma, tantôt gouailleuse pour des récitals à l’Opéra-Comique, en un mot figure contemporaine vissée avec humeur et humour entre la Belle Époque et l’entre-deux guerres. Elle cherche dans l’élégance des années 30 et sous la doublure des chapeaux ce qui distingue un amour idéal d’un amour idéalisé et interprète le rôle de Félicie - la bonne - tenu lors de la création de cette comédie musicale, en 1933, par Arletty. Le chef Samuel Jean fait, lui, pétiller la musique de Reynaldo Hahn, aussi légère et attirante qu’un bel inconnu.
En tournée
Vendredi 16 décembre 2022 à 20h, Dimanche 18 à 15h, Mardi 20 à 20h
Opéra de Tours , dir. Marc Leroy-Calatayud, Orchestre Symphonique Région Centre-Val de Loire/Tours