La saison parisienne 2011/2012 des Pianissimes s’ouvre par un concert entièrement consacré à Franz Liszt, dont on célèbre cette année le 200e anniversaire.
Ce concert accompagnera la sortie du premier CD d’un pianiste de 33 ans, Olivier Moulin (label AmeSon). 1er prix du CNSM de Lyon, il est aussi diplômé du Conservatoire de Salzbourg. Il joue sur les plus grandes scènes (La Roque d’Anthéron, Gaveau, Louvre…).
Il sera accompagné par un baryton franco-irlandais de 29 ans, Edwin Crossley-Mercer, qui a étudié au Conservatoire de Clermont-Ferrand, au Centre de musique baroque de Versailles et à la Hochschule de Berlin. Il est remarqué autant pour son charisme sur les scènes d’opéra (Don Juan à Berlin, Papageno à Francfort, Gugliermo à Aix-en-Provence…) que pour son timbre et sa diction dans la mélodie. Prix de chant de l'Adami, prix de duo Rainier III de Monaco, prix Vibrarte. Diapason de septembre 2011 le classe parmi les 30 voix qui assurent la relève du chant français.
Le concert est sans entracte et se poursuit par un cocktail ouvert à tous permettant au public d'échanger et de rencontrer les artistes de façon informelle.
De Liszt à Hugo
- Impromptu, S191 ; Funérailles, S173/7 ; En rêve - Nocturne, S207 ; Totentanz, "danse macabre", S525/R188
- Trois mélodies sur des sonnets de François Pétrarque : n°47, 104 et 123
- Trois mélodies sur des poèmes de Victor Hugo : Oh quand je dors, S282 ; S'il est un charmant gazon, S284 ; La Tombe et la Rose, S285
production : Les Pianissimes / AmeSon
www.lespianissimes.com
Tristan et Yseult par l’Ensemble Carpe Diem
avec Lambert Wilson récitant et Christine Schweitzer soprano
Dans le cadre de la sortie de son nouvel album Tristan et Yseult de Richard Wagner l’Ensemble Carpe Diem et Indésens records organisent un concert événement.
Ramenée à ses moments les plus intenses, l’œuvre se déroule sur une heure dans une concision qui maintient en haleine et élude les interruptions habituelles des entr’actes. La transcription ne maintient que la voix chantée d’Yseult, en allemand, dans la prosodie wagnérienne d’origine. Le rôle de Tristan est pris mélodiquement en charge par l’un des instruments et son texte transmis en mélodrame, en français, par le récitant.
Version pour une soprano, un récitant et dix instrumentistes : violon, alto, violoncelle, contrebasse, harpe, flûte, hautbois, cor, trompette et percussions.
transcription et direction musicale : Jean-Pierre Arnaud
adaptation du livret de Richard Wagner : Vincent Figuri
I/Passion naissante
Le Prélude du Premier Acte s’ouvre sur le thème du désir irrésistible, c’est la passion douloureuse, l’oppression du jour. Des effluves du philtre d’amour traversent ce fleuve de sensualité, faisant perdre les repères d’espace et de temps et basculer du jour vers la nuit.
II/Passion libérée
L’opéra s’enfonce dans la nuit, refuge des amants. Le philtre a envoûté Tristan et Iseult qui quittent lentement la réalité du monde pour celle du rêve.
III/Passion partagée
Les amants ont atteint dans la mort "l’oubli", du Prélude du troisième Acte, jusqu’à la Mort d’Yseult.
www.ensemblecarpediem.com
www.indesens.fr
production : Compagnie Les Brigands I coproduction : Le Théâtre musical de Besançon, La Coursive – scène nationale La Rochelle I avec le soutien de la SPEDIDAM, de l’Adami et de la DRAC Île-de-France– ministère de la Culture et de la Communication I coréalisation : Athénée Théâtre Louis-Jouvet
solo + trio + guests
Dix ans après le succès d'Avanti, Giovanni Mirabassi continue de brandir le flambeau de l'engagement, du militantisme, et nous rappelle son amour inconditionnel pour la chanson et la poésie, à travers son dernier opus, Adelante!, enregistré à Cuba. Il confirme ici son immense talent de pianiste dans l'exercice royal du solo.
Pour ce concert exceptionnel à l'Athénée, Giovanni Mirabassi revisite les chants intemporels de la contestation et articule la soirée en trois temps : piano solo d'abord, puis trio, accompagné de sa flamboyante rythmique (Gianluca Renzi à la contrebasse et Lukmil Perez à la batterie). Giovanni Mirabassi convie enfin quelques amis sur la scène du théâtre afin de célébrer ce répertoire dédié à la révolution.
David Kadouch a été nommé "Révélation Jeune Talent" des Victoires de la Musique 2010 et "Young Artist of the Year" aux Classical Music Awards 2011. Invité par Piano aux Jacobins à Toulouse mais aussi lors de la tournée en Chine en juin 2010, David Kadouch a remporté un immense succès lors des concerts à Beijing, Shanghai et à Changchun.
Après une formation au CNSM de Paris auprès de Jacques Rouvier, il rejoint l’Ecole Reina Sofia de Madrid, où il poursuit sa formation et se perfectionne auprès de Dmitri Bashkirov. Mais également auprès de grands maîtres tels que Murray Perahia, Maurizio Pollini, Maria-Joao Pires, Daniel Barenboim. A 13 ans, remarqué par ltzhak Perlman, il joue sous sa direction au Metropolitan Hall de New York. A 14 ans il se produit au conservatoire Tchaïkovski de Moscou, puis en 2008 au Carnegie Hall de New York, avec Itzhak Perlman dans le quintette de Schumann. Chaque saison Piano aux Jacobins inscrit un récital parisien dans sa programmation avec le concours de la Fondation BNP-Paribas.
programme :
Medtner Sonata-Reminiscence en la mineur
Debussy 2 Préludes
Les fées sont d'exquises danseuses
Ce qu'a vu le vent d'ouest
Taneyev Prélude et Fugue op.29
entracte
Moussorgsky Les Tableaux d'une exposition
La Réunion des Opéras de France (ROF) et les opéras d’Europe ouvrent leurs portes gratuitement à tous les publics.
L'Athénée participe pour la première fois à cette manifestation et vous convie à un récital de Julie Fuchs, marraine de l'événement.
Julie Fuchs a reçu cette année la victoire de la musique classique - catégorie révélation lyrique de l'année.
samedi 12 mai : répétition publique à 16h et concert gratuit à 20h I entrée libre dans la mesure des places disponibles
avec Julie Fuchs, soprano et Julien Behr, ténor I Mathieu Lamboley, piano I ensemble Le Balcon
Rossini : Le Comte Ory - Comtesse Adèle “En proie à la tristesse... Céleste providence”
Tchaïkovski : Eugène Onéguine - Lenski “Kuda, kuda"
Mozart : Così fan tutte - duo Ferrando/Fiordiligi “Fra gli amplessi"
Puccini : La Bohème - Musetta "Quando m’en vo'"
Mozart : Don Giovanni - Don Ottavio "Il mio tesoro"
Bellini : Sonnambula - Sonnambula "Ah non credea mirarti”, “Ah non giunge"
piano seul : Lizst, variations sur le thème de Rigoletto de Verdi
Lehar : Le Pays du sourire - Sou-Chong "Je t'ai donné mon cœur"
Meyerbeer : Le Pardon de Ploërmel - Dinorah "Ombre légère"
Offenbach : Orphée aux enfers - Eurydice/Orphée "Duo du concerto"
Bernstein : West side story - Maria/Tony "Tonight"
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