Athénée Théâtre Louis-Jouvet | Orfeo

Orfeo

Grande Salle • 2h45 et un entracte • Spectacle en italien surtitré en français
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Présentation

Alors qu'elle vient de s'unir à Orphée, Eurydice est pressée par le frère de son mari, Aristée, de répondre à son amour. Orphée les aperçoit et, fou de jalousie, conçoit pour sa femme une vengeance néfaste. Mais, poursuivie par Aristée, Eurydice finira par se faire mordre par un serpent et mourir...…

On croyait connaître le mythe d’Orphée et Eurydice jusqu’à cette redécouverte de l’Orfeo composé par Sartorio à Venise en 1672, qui offre une lecture très sombre de la légendaire histoire d’amour.

À la baguette, Philippe Jaroussky rêvait depuis longtemps de diriger cette œuvre inventive, alternant les passages très rythmiques et d’autres passages poignants ou magiques. En duo avec le metteur en scène Benjamin Lazar, spécialiste de la gestuelle baroque et habitué de l’Athénée (« L’autre Monde » ou « Les Etats et Empires de la lune », « Les Amours tragiques de Pyrame et Thisbé » et plus récemment « Mon frère c’est Dieu-sur-Terre » avec Thomas Fersen), ils imaginent un palais des mirages où les personnages vont de désillusions en désillusions.

Les costumes d’Alain Blanchot donnent d’entrée les signes d’une fête vénitienne baroque et colorée, pour évoluer au fur et à mesure qu’Eurydice réalise qu’elle est loin d’être arrivée dans le monde idyllique du beau roi chanteur qu’elle pensait avoir épousé. Les personnages se dépouillent par couches successives et finissent par laisser voir à l’os la crudité contemporaine des sentiments amoureux destructeurs.

Servie par la jeune distribution de l’Arcal, cette création est en réalité une re-création à l’Athénée, l’œuvre ayant été présentée en première française en juin 2023 à l’Opéra national de Montpellier avec une autre distribution. 


Alors qu'elle vient de s'unir à Orphée, Eurydice est pressée par le frère de son mari, Aristée, de répondre à son amour. Orphée les aperçoit et, fou de jalousie, conçoit pour sa femme une vengeance néfaste. Mais, poursuivie par Aristée, Eurydice finira par se faire mordre par un serpent et mourir...… On croyait connaître le mythe d’Orphée et Eurydice jusqu’à cette redécouverte de l’Orfeo composé par Sartorio à Venise en 1672, qui offre une lecture très sombre de la légendaire histoire d’amour. À la baguette, Philippe Jaroussky rêvait depuis longtemps de diriger cette œuvre inventive, alternant les passages très rythmiques et d’autres passages poignants ou magiques. En duo avec le metteur en scène Benjamin Lazar, spécialiste de la gestuelle baroque et habitué de l’Athénée (« L’autre Monde » ou « Les Etats et Empires de la lune », « Les Amours tragiques de Pyrame et Thisbé » et plus récemment « Mon frère c’est Dieu-sur-Terre » avec Thomas Fersen), ils imaginent un palais des mirages où les personnages vont de désillusions en désillusions. Les costumes d’Alain Blanchot donnent d’entrée les signes d’une fête vénitienne baroque et colorée, pour évoluer au fur et à mesure qu’Eurydice réalise qu’elle est loin d’être arrivée dans le monde idyllique du beau roi chanteur qu’elle pensait avoir épousé. Les personnages se dépouillent par couches successives et finissent par laisser voir à l’os la crudité contemporaine des sentiments amoureux destructeurs. Servie par la jeune distribution de l’Arcal, cette création est en réalité une re-création à l’Athénée, l’œuvre ayant été présentée en première française en juin 2023 à l’Opéra national de Montpellier avec une autre distribution. 

Distribution

Musique Antonio Sartorio • Texte Aurelio Aureli • Direction musicale Philippe Jaroussky Ensemble Artaserse • Mise en scène Benjamin Lazar

Collaboration artistique Elizabeth Calleo • Scénographie Adeline Caron • Lumières Philippe Gladieux • Costumes Alain Blanchot • Maquillages & perruques Mathilde Benmoussa • Directeur des études musicales Brice Sailly • Chef de chant Yoko Nakamura • Diction italienne Barbara Nestola • Traduction livret Jean-François Lattarico • Partition - édition moderne du matériel Yannis François • Préparation du matériel musical Yoko Nakamura • Stagiaire à la mise en scène Pierre Florac • Réalisation des décors Société Ballast • Réalisation des costumes D’Inzillo

La jeune distribution ARCAL • Orphée Lorrie Garcia • Eurydice Michèle Bréant • Aristée Eléonore Gagey • Autonoe Anara Khassenova • Erinda Clément Debieuvre • Esculape / Pluton Alexandre Baldo • Chiron / Bacchus Matthieu Heim • Hercule Abel Zamora • Achille Fernando Escalona • Orillo Guillaume Ribler • Sanglier Gabriel Avila Quintana • Cerf Chloé Scalese • Félin Théo Pendle

L'Ensemble Artaserse • Violons Jesús Merino Ruiz, Andrés Murillo • Alto Marco Massera • Harpe Bérengère Sardin • Violes de gambe Noémie Lenhof, Christine Plubeau • Violoncelle Jérôme Huille ou Ruth Verona • Lirone & guitare baroque Marco Horvat • Théorbe & guitare baroque Léo Brunet • Cornets & flûtes à bec Adrien Mabire et/ou Benoît Tainturier et/ou Christophe Dilys et/ou Cyrille Métivier • Percussions Michèle Claude ou Manon Duchemann • Clavecin & orgue Yoko Nakamura • Clavecins Brice Sailly ou Adèle Gornet • Direction technique Stéphane Holvêque • Régie générale et lumières Ugo Coppin • Régie plateau Rémi Remongin • Régie orchestre & surtitrage Luigi Legendre • Maquillage & habillage Mathilde Benmoussa, Elisa Provin, Augustin Chemelle, Pauline Sillard

Nouvelle coproduction Arcal, compagnie nationale de théâtre lyrique et musical (Dir. Catherine Kollen), Opéra Orchestre national Montpellier Occitanie, Théâtre-Sénart, scène nationale, Fondation Royaumont. Avec le généreux soutien d’Aline Foriel-Destezet.

Avec le soutien au projet du CNM, Centre national de la Musique, de la Spedidam, du Département de l’Essonne, et l’aide à la diffusion de la Région Île-de-France.

L’Arcal bénéficie du soutien institutionnel de la DRAC Ile-de-France/ministère de la Culture, de la Région Ile-de-France et de la Ville de Paris.

L’Arcal est membre de Profedim, Réunion des Opéras de France, Futurs composés et Génération Opéra.

 




On en parle...
TTTT - "une passionante (re)découverte" - Télérama Sortir -
"Grande réussite car réussite d’équipe grâce à Philippe Jaroussky et Benjamin Lazar." - Diapason -
"La musique de Sartorio, changeante et colorée, émaillée d'airs somptueux, émerveille autant qu'elle émeut. En fosse, Philippe Jaroussky fait danser son ensemble Artaserse." - Télérama -

“Benjamin Lazar et les somptueux costumes de son complice Alain Blanchot intègrent les fastes du maniérisme dans un jeu théâtral où prime l’élégance.”

- Classica -
"un projet emblématique pour la saison des 40 ans de l’Arcal. " - La Terrasse -

 L’Orfeo de Sartorio redécouvert par Philippe Jaroussky et Benjamin Lazar est une fascinante folie à ne surtout pas louper.

- Midi Libre -