Athénée Théâtre Louis-Jouvet | Orphée et Eurydice

Orphée et Eurydice

Grande Salle • 1h20 • Opéra-Théâtre
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Présentation

L’une des plus poignantes et profondes histoires du répertoire dramatique depuis la mythologie grecque : Eurydice, piquée par un serpent, est propulsée aux enfers ; Orphée le poète charme les dieux pour la ramener à la vie, mais sur le chemin du retour il se retourne, ce qui était proscrit par les dieux… et Eurydice ne quittera pas ces enfers maudits. La survivance de l’amour se solde par un échec, la perte devient le destin des amants, ouvrant par la suite la voie, selon les différentes fins qu’en ont proposé les auteurs et compositeurs qui se sont emparés du mythe, au thème de la seconde chance. 

Miroirs Étendus revisite l’opéra de Gluck dans sa version de 1774 avec une partition pour cinq interprètes et huit musiciens sonorisés, adaptée par Othman Louati, dans une mise en scène de Thomas Bouvet entre réel et irréel, dans un entre-deux propre aux enfers grecs. 

Ainsi, cette adaptation se veut à la fois un hommage à la partition de Gluck et un regard sur les limbes qui teintent le deuil d’Orphée. Sur son chemin nimbé de reflets nocturnes, se confrontent la lumière du style classique et sa propre modernité.


L’une des plus poignantes et profondes histoires du répertoire dramatique depuis la mythologie grecque : Eurydice, piquée par un serpent, est propulsée aux enfers ; Orphée le poète charme les dieux pour la ramener à la vie, mais sur le chemin du retour il se retourne, ce qui était proscrit par les dieux… et Eurydice ne quittera pas ces enfers maudits. La survivance de l’amour se solde par un échec, la perte devient le destin des amants, ouvrant par la suite la voie, selon les différentes fins qu’en ont proposé les auteurs et compositeurs qui se sont emparés du mythe, au thème de la seconde chance.  Miroirs Étendus revisite l’opéra de Gluck dans sa version de 1774 avec une partition pour cinq interprètes et huit musiciens sonorisés, adaptée par Othman Louati, dans une mise en scène de Thomas Bouvet entre réel et irréel, dans un entre-deux propre aux enfers grecs.  Ainsi, cette adaptation se veut à la fois un hommage à la partition de Gluck et un regard sur les limbes qui teintent le deuil d’Orphée. Sur son chemin nimbé de reflets nocturnes, se confrontent la lumière du style classique et sa propre modernité.

Distribution

D'après Gluck • dans une adaptation libre d'Othman Louati • Direction musicale Fiona Monbet • Mise en scène Thomas Bouvet • Direction artistique de Miroirs Étendus Romain Louveau

Scénographie Thomas Bouvet & Arnaud Godest • Costumes Aude Desigaux • Création lumières Arnaud Godest • Régisseur lumières Germain Fourvel • Sonorisation et régie générale Anaïs Georgel • Vidéo Borris Carré • Silhouette vidéo Marie-Mathis Aubert • Régie plateau Marie Lévêque

Orphée Floriane Hasler en alternance avec Claire Péron • Eurydice Mariamielle Lamagat • Amour Amélie Raison • Choeur Olivier Gourdy, Amélie Raison, Ratia Tsanta, Mathilde Rossignol Ensemble Miroirs Étendus • Violon Rozarta Luka • Alto Violaine Willem • Violoncelle Amélie Potier • Clarinette Antoine Cambruzzi • Cor Emile Carlioz • Guitare et guitare électrique Jérémy Peret • Piano et synthétiseur Romain Louveau • Percussions Emmanuel Jacquet

Floriane Hasler chante le rôle d'Orphée les 10 et 11 février.
Claire Péron chante le rôle d'Orphée les 15, 16, 17 et 18 février.

Production : Miroirs Étendus
Coproduction : Opéra de Rouen Normandie, Théâtre Impérial de Compiègne, Opéra de Lille
Soutien : SPEDIDAM

Miroirs Étendus est soutenu par la Région Hauts-de-France, le Ministère de la Culture - DRAC Hauts-de-France, le Département de l’Oise et la Caisse des Dépôts, mécène principal.

La saison d’Opéra-Théâtre de l’Athénée Théâtre Louis-Jouvet bénéficie du généreux soutien de Madame Aline Foriel-Destezet.


Une rencontre avec l'équipe artistique aura lieu le mercredi 15 février à l'issue de la représentation en bord de plateau.


On en parle...
N’y allons pas par quatre chemins, l’alchimie de l’audace opère merveilleusement. Doublée d’une autre originalité : le rôle d’Orphée a été transcrit et confié à une mezzo-soprano (somptueuse Floriane Hasler en alternance avec Claire Péron) afin de gagner en souplesse d’interprétation de la partition. Pari gagné. Ainsi, la grâce de ce spectacle tient dans la liberté créatrice qu’il s’offre, l’harmonie musicale et visuelle qu’il dessine, et ce réseau d’interprètes remarquables - Sceneweb -
Le parti-pris musical est celui d’un jeu assumé sur les contrastes plutôt qu’une tentative de synthèse entre la musique de Gluck et les éléments plus contemporains. (...) La mise en scène de Thomas Bouvet vient renforcer l’aspect intimiste créé par cette relecture musicale. - Olyrix -