quelques mots sur le week-end colombien
Trois jours imaginés (du 6 au 8 oct) par le chef Maxime Pascal, le producteur colombien Santiago Gardeazàbal, le vidéaste Nieto et les suspects habituels, pour mêler les énergies d’ici et de là-bas, pour passer d’un quatuor à cordes à une pièce pour percussions et guitare électrique, à la découverte des jeunes compositeurs les plus prisés de Bogota.
L’occasion de voir une version hallucinée de Garras de Oro, film-ovni de 1926, où l’on croise un Oncle Sam aux longues griffes dorées (soirée du samedi 7 octobre), de se déhancher sur un soupçon de cumbia (soirée du 6 octobre), et de découvrir (dimanche 8 octobre) la légendaire pianiste Teresita Gómez.
dans le cadre du Festival Colombie un cartel contemporain, et avec le soutien de l'Institut français dans le cadre de l'Année France-Colombie 2017
production : Le Balcon I coproduction : Nova et Vetera I coréalisation : Athénée Théâtre Louis-Jouvet
dans le cadre du Festival Colombie un cartel contemporain, et avec le soutien de l'Institut français dans le cadre de l'Année France-Colombie 2017
production : Le Balcon I coproduction : Nova et Vetera I coréalisation : Athénée Théâtre Louis-Jouvet
récital de piano programmé dans le cadre du week-end colombien du 6 au 8 octobre à l'Athénée
première partie récital de piano - 1h30 - grande salle
Gustavo Yepes (1945-) Pre y post variaciones sobre chaflan Teresita Gómez
Antonio María Valencia (1902-1952) Bambuco sotareño Teresita Gómez
Jorge Andrés Arbeláez (1967-) Contra las piedras / Dona Tere Teresita Gómez
Adolfo Mejía (1905-1973) Bambuco en si minor Teresita Gómez
Luis Antonio Calvo (1882-1945) Malvaloca Lejano azul Teresita Gómez
Natalia Valencia Zuluaga (1976-) El pozo y los pajaros Teresita Gómez et Alphonse Cemin
entracte
Claude Debussy (1862-1918) Arabesque n°1 et 2 Teresita Gómez
Pierre Boulez (1925-2016) Notations Alphonse Cemin
Arthur Lavandier (1987-) Le Livre I Alphonse Cemin
Maurice Ravel (1875-1937) Ma mère l’oye Teresita Gómez et Alphonse Cemin
deuxième partie émission radio Le Balcon - 50 min - grande salle
Radio Balcon : lancement de la première émission de radio du Balcon
"Le son de l'orchestre - harmoniser acoustique et électronique"
intervenants : Maxime Pascal, Florent Derex, Augustin Muller, Giani Caserotto
quelques mots sur le week-end colombien
Trois jours imaginés (du 6 au 8 oct) par le chef Maxime Pascal de l'ensemble Le Balcon, le producteur colombien Santiago Gardeazàbal, le vidéaste Nieto et les suspects habituels, pour mêler les énergies d’ici et de là-bas, pour passer d’un quatuor à cordes à une pièce pour percussions et guitare électrique, à la découverte des jeunes compositeurs les plus prisés de Bogota.
L’occasion de voir une version hallucinée de Garras de Oro, film-ovni de 1926, ciné-concert où l’on croise un Oncle Sam aux longues griffes dorées (soirée du samedi 7 octobre), de se déhancher sur un soupçon de cumbia (soirée du 6 octobre), et de découvrir (dimanche 8 octobre) la légendaire pianiste Teresita Gómez.
Malheurs aux augures, aux devins, aux pythies, aux prophètes : ils se trouveront bien seuls avec leur vérité que nul ne veut croire. S’inspirant de l’œuvre de la romancière Christa Wolf, Michael Jarrel a trouvé en Cassandre l’incarnation du drame immuable que sera toujours le désir collectif d’ignorance, ce sombre revers de l’espoir.
“Cassandre sait l’avenir, mais n’empêchera rien. Ce qui fait écho à notre propre situation. À notre sentiment d’impuissance face à un monde dont nous devinons qu’il court à la catastrophe. À nos ‘plus jamais ça’ que nous ressassons indéfiniment.” De la tragédie de Cassandre, le compositeur suisse a tiré un "monodrame pour comédienne et orchestre" auquel Fanny Ardant offre sa silhouette longiligne et sa voix sans pareille, accompagnée par les musiciens du Lemanic Modern Ensemble. Un hommage à tous les lanceurs d’alerte, aux esprits lumineux prêchant dans l’ombre, où s’épanouit intacte toute l’émotion du drame.
Comme le note le metteur en scène Hervé Loichemol : "La première fois qu’Énée rencontre Cassandre – ils ne se sont jamais vus – il lui dit : 'Pardonne-moi, je n’ai pu venir plus tôt.' Peut-on imaginer plus belle déclaration d’amour ?"
Aspirant à stimuler l’imaginaire du spectateur, le jeune auteur et metteur en scène Adrien Guitton a réuni une (pas moins jeune) troupe de comédiens, pour proposer un spectacle en forme "d’apologie du présent, de la joie, et de l’action".
L’Aile déchirée, histoire d’un espoir amoureux, se veut aussi hymne à l’amour. Convoquant tour à tour un fiancé, une promise, un coryphée et un duo de clowns, Adrien Guitton compose le portrait d’une jeunesse emportée par les ivresses de l’espoir et de l’idéal, livrée aux épanchements de l’amour, de l’alcool, de la violence du monde… "Je souhaite amener le spectateur à un endroit entre le rêve et la réalité, entre un conte et une tragédie, entre une immersion totale et une distanciation nette", écrit Adrien Guitton, voix nouvelle et à découvrir.
quelques mots de l'équipe artistique
"Le travail pluridisciplinaire et de réécriture permet de penser l’opéra d’une façon nouvelle. Liant opéra, théâtre et vidéo notre objectif est de rajeunir le public de l’Opéra et de demeurer un laboratoire performatif dans ce genre musical. Notre projet de création sur le long-terme est de développer des projet cohérents et ambitieux qui ont pour objet de surprendre l’auditeur par des formes interactives, de créer des espaces d’échange et de porosité avec le public et d’expérimenter par là les limites comme les possibilités offertes par l’Opéra.
Le travail avec l’équipe musicale française de l’Ensemble neuf et Louis Bona, comme compositeur, performer et musicien, contribue à approfondir cette réflexion et à créer une plateforme d’échange entre les pratiques et formations françaises et allemandes, très différentes." collectif Hauen und Stechen
C’est donc au faîte de l’Athénée, salle Christian-Bérard, que Jacques Osinski met en scène Denis Lavant dans Cap au pire, crépuscule de Beckett où les mots flamboient comme des braises pour "dire désormais pour soit mal dit".
Transformant le texte en matériau de théâtre, Denis Lavant, comédien lecteur, arpenteur de textes et dévoreur de mots, saura, à coup sûr, dire aussi mal que c’est écrit.
Du 23 novembre au 3 décembre 2017, découvez une autre mise en scène de Jacques Osinski : Lenz de Georg Büchner - création 2017 - au théâtre Nanterre-Amandiers. en savoir +
Quoi ? Ferdinand Faure ? Des adieux ? Pour de vrai ? "Il fallait bien que ça arrive… écrit Philippe Caubère. D’aucuns penseront : "Il était temps !" Voire : "C’est un peu tard…" Peu importe : c’est là." Ferdinand Faure tire sa révérence, raccroche les gants, rend son tablier.
deuxième soirée : Le Casino de Namur (Les Pétrieux)
Le Casino de Namur fera se retrouver Bruno, pilier du Roman d'un Acteur, et Ferdinand, quelques temps plus tard, en plein marasme et hiver belges. De la voiture pourrie de Bruno, où se rejouera un dialogue historique du Roman sur les raisons mystérieuses de l'appétence des avocates pour la sodomie, jusqu'à ce casino qui fait le titre ; où les entraînera, dans l'ombre de Dostoïevski, la passion pour le jeu de la famille Pétrieux, gros cultivateurs de betteraves et parents de Jean-Marie, ami comédien de nos héros. Mieux que leur passion, ils leur communiqueront leurs vices : à Ferdinand, celui de gagner. Et à Bruno, celui de perdre.
> en savoir plus sur la première soirée :
Clémence (La Baleine & Le Camp naturiste)
En 2017, Philippe Caubère a reçu :
> le Prix Plaisir du Théâtre de la SACD
> le Molière du Meilleur comédien dans un spectacle de Théâtre public
> le Prix du Théâtre de l’Académie française pour l’ensemble de son œuvre dramatique
Gabriel Fauré (1845-1924)
Aurore (op. 39/1 Armand Sylvestre)
Poèmes d’un jour : Rencontre ; Toujours ; Adieu (op. 21 1878. Charles Grand-Mougin)
Automne (op. 18/3, 1878. Armand Sylvestre)
Johannes Brahms (1833-1897)
O kühler Wald (op. 72, 1877. Brentano)
Die Mainacht (op. 43, 1868. Hölty)
Auf dem Kirchhofe (op. 105, 1889. Detlev von Liliencron)
Feldeinsamkeit (op. 86, 1879. Hermann von Allmers)
Alte Liebe (op. 72, 1877. Candidus)
Nicht mehr zu dir zu gehen (op. 32, 1864. Daumer)
Willst du dass ich geh ? (op. 71, 1875. Lemcke)
entracte 20min
Robert Schumann (1810-1856)
Zwölf Gedichte (op. 35, 1840. Justinus Kerner)
à venir ! deux prochains lundis musicaux :
– Mes excuses, mais il me semble que j’ai déjà vu cette pièce quelque part… Je me souviens qu’il y avait déjà une pelouse anglaise, de la salade anglaise, de l’eau anglaise et des femmes habillées comme la reine d’Angleterre, avec des tailleurs roses et des chapeaux à fleurs.
– Mon Dieu, comme c’est curieux, moi aussi, il me semble… Oui, il y avait des gens qui sautaient sans arrêt des coqs aux ânes et des cravates orange. Et puis un pompier et une bonne, qui s’appelait Mary.
– Comme c’est bizarre et quelle coïncidence ! Moi aussi, j’ai vu cette étrange pièce-anti-pièce. Je crois que c’était au théâtre de l’Athénée en 2006 et que la mise en scène était de Jean-Luc Lagarce. Vers la fin, un monsieur s’exclamait : “kakatoès !” et tout le monde riait.
– C’est bien possible, ce n’est pas exclu, c’est plausible. Mais je crois bien avoir moi aussi revu cette pièce à l’Athénée, mais en 2009, et la mise en scène était par contre de Jean-Luc Lagarce.
– Comme c’est étrange, comme c’est curieux, on dirait que cette pièce est de retour. Et qu’il y a de nouveau une pendule anglaise et un petit jardin très simple.
– C’est bien possible. Au fond, cette pièce ressemble à la Cantatrice chauve : elle se coiffe toujours de la même façon.
Dès 2011, le projet artistique de Julien Chavaz, metteur en scène, et de Jérôme Kuhn, chef d’orchestre, est remarqué sur la scène de Fri-Son, temple de la musique alternative en Suisse. Reconnue pour l’originalité de ses créations et la qualité de son travail, Opéra Louise est désormais au bénéfice d’un partenariat de création en résidence au Théâtre Equilibre-Nuithonie à Fribourg.
À venir ! dernier lundi musical de la saison :
> lundi 14 mai 2018 : Kindertotenlieder récital Mahler avec le baryton-basse Edwin Fardini et le pianiste Tanguy de Williencourt en savoir +Ayant étudié la littérature, la psychologie et la science, Wendy Beckett enrichit ses pièces de théâtre de toutes ces connaissances. Elle a écrit plus de vingt-cinq pièces et en a mises en scène plus de quarante partout dans le monde. Avec Claudel, elle continue sa série de pièces biographiques sur les figures féminines importantes du milieu artistique, leur donnant une voix.
Meryl Tankard a commencé sa carrière en tant que danseuse au ballet australien et elle est ensuite devenue l’une des principaux solistes de Pina Bausche. Depuis, ses œuvres audacieuses et novateurs ont été mises en scène en Europe, aux Etats-Unis, en Asie et en Australie. Pour Claudel Meryl Tankard utilise le travail extraordinaire de Camille Claudel comme base de la chorégraphie pour exprimer ses sentiments les plus profonds, et pour explorer l’équilibre délicat qui existe entre le génie et la folie.
La pièce 'Elle' de Jean Genet, sera précédée du prologue Juliette et le Pape du Marquis de Sade et s'achèvera avec l'épilogue À un Pape de Pier Paolo Pasolini.
Laissée inachevée par Genet, 'Elle' est le pape, tout simplement, monté sur patins à roulettes et se livrant divinement à un photographe. Car l’Église, elle aussi, s’y connaît en théâtre…
Familier de l’auteur, interprète de Madame dans Les Bonnes, Alfredo Arias incarne lui-même ce poétique et provocant mélange de chair et d’auréole.
* présentation d’Albert Dichy | éditions L’Arbalète I 1989
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Alfredo Arias présente un second spectacle cette saison Eden Teatro du 24 au 30 mai 2018.
Quoi de plus attirant pour un compositeur qu’une conférence d’oiseaux ? D’autant que ceux-ci sont issus d’un classique de la littérature persane, œuvre du grand poète soufi Farid Al-Din Attar, et qu’ils ont traversé à tire-d’aile les siècles et les continents.
Dans l’adaptation faite par Jean-Claude Carrière pour Peter Brook, on retrouve les oiseaux réunis, en quête de leur roi, le mystérieux Simorgh. Une figure presque divine, qui, au terme du voyage, s’avèrera plus proche que l’on ne l’avait crue, prouvant que le chemin le plus court vers soi-même passe souvent par le tour du monde…
Pour mettre en musique ce voyage spirituel, Michaël Lévinas a imaginé “une forme musicale lyrique narrative composée sur un livret et générée par des transformations lentes des scènes et des espaces. La salle de théâtre est comme sculptée acoustiquement. Le lieu est en continuelle transformation, et envahi par les cris et interpellations des oiseaux.” Il retrouve sa complice du Petit Prince, la metteure en scène Lilo Baur, qui trouve ici la matière de préoccupations fort contemporaines : “la quête de l'identité, le choc des civilisations, l’interrogation sur les relations entre le politique et le religieux, le féminin et le masculin.”
production : 2e2m I coproduction : Grame, Centre national de création musicale I avec le soutien du FCL, Fonds de création lyrique, et de la Spedidam I remerciements à Henri Selmer Paris I coréalisation : Athénée Théâtre Louis-Jouvet
La production actuelle de l'urbain, marquée par des politiques de ségrégation sociale et spatiale, par des stratégies d'exclusion, rendent les villes de plus en plus inhospitalières.
Le metteur en scène Karim Bel Kacem en a fait l'expérience dans son quartier d’enfance, Le Pigeonnier, ensemble de barres d’immeubles HLM dans la zone d’Amiens-Nord, premier quartier français à subir le couvre-feu depuis 1962.
Avec sa pièce 23 rue Couperin, il prend la banlieue comme champ d’investigation, questionne l’architecture, observe les absurdités, les constructions comportementales et ses dérives.
Accompagnés d’Antoine Nochy, co-auteur de L’Impensé de la ville, ils débattront autour de ces enjeux à la fois politiques, philosophiques et humanistes.
conférence à 19h en grande salle / retransmise en direct sur notre page Facebook
déroulé : 1h de rencontre + 1h de questions/réponses avec le public
entrée libre sur réservation
Patrick Bouchain
Patrick Bouchain est architecte, scénographe, connu comme étant le pionnier du réaménagement de lieux industriels en espaces culturels (entre autres, Le Magasin à Grenoble, Le Lieu Unique à Nantes, Le Channel à Calais, ou encore La Condition Publique à Roubaix). Il a aussi été conseiller de Jack Lang de 1985 à 1993, réalisateur de plusieurs œuvres d'artistes (notamment Les Deux Plateaux, au Palais-Royal, avec Daniel Buren en 1985) ou, très récemment, constructeur du Centre Pompidou Mobile.
Karim Bel Kacem
Karim Bel Kacem se forme initialement au jeu d’acteur à Paris puis en Suisse à la Manufacture de Lausanne. Il poursuivra sa formation à la HEAD (Haute École d’art et de design) de Genève où il étudie l’installation d’espace et la sculpture, puis l’Art/Action.
Il crée le TTT à travers lequel il développe ses propres projets. En 2012, il amorce la série des "Pièces de chambre", qui explorent les points de contact entre théâtre et cinéma grâce à un dispositif d’écoute au casque, donnant lieu à une trilogie : Blasted, Gulliver et Mesure pour Mesure. En 2017 il débute un nouveau cycle intitulé "Les Nouveaux Monstres" où il s'intéresse aux dégâts collatéraux du néo-libéralisme. Le premier opus, 23 Rue Couperin* (point de vue d'un pigeon sur l'architecture) est présenté du 15 au 19 mai à l’Athénée (en savoir plus).
Antoine Nochy
Philosophe et titulaire d’un diplôme agricole, d’un master d’Ingénierie en écologie et gestion de la biodiversité à l’Université Montpellier 2. Unique européen formé aux techniques de détection, d’étude, de suivi et de capture du loup par Douglas Smith et Carter Niemeyer au Parc national de Yellowstone. ll étudie les loups sauvages dans leur milieu naturel en Europe et aux États-Unis depuis plus de quinze ans.
"Outre le fait de porter le nom d’un habitat de pigeon, l’autre particularité de mon quartier d’enfance était que tous les bâtiments portaient celui d'un compositeur de musique”, écrit Karim Bel Kacem.
Ce point d’ancrage devient le point de départ d’une "épopée musicale, politique et visuelle; un projet d'archéologie introspective". L’auteur et metteur en scène a grandi dans le quartier du Pigeonnier, à Amiens-Nord, dans la barre dite Couperin, entre d’autre barres nommées Mozart, Gounod et Ravel.
Anticipant la destruction de trois de ces immeubles en 2019, Bel Kacem se penche sur la vie de ces quartiers, leur passé, leur devenir, et prenant de la hauteur, épouse le point de vue des oiseaux, ceux de la Conférence du poète persan Attar, ceux d’Aristophane, ou les Uccellacci i uccellini de Pasolini. Avec le compositeur Alain Franco, il tisse le canevas d’un "opéra des cités", pour "à coups de dynamite, ouvrir la cage aux oiseaux - et libérer la parole retenue."
rencontre-débat "architecture et banlieue"
La production actuelle de l'urbain, marquée par des politiques de ségrégation sociale et spatiale, par des stratégies d'exclusion, rendent les villes de plus en plus inhospitalières. Comment y remédier ? Comment penser la cité et construire différement ?
Karim Bel Kacem, Patrick Bouchain - architecte et scénographe et Antoine Nochy - co-auteur de L’Impensé de la ville, débattront autour de ces enjeux à la fois politiques, philosophiques et humanistes.
en savoir plus sur la rencontre
lundi 9 avril à 19h I entrée libre sur réservation ici
Ça ne dure jamais éternellement, les Eden. À Paris, sur les souvenirs de l’un, demeure aujourd’hui l’Athénée. À Naples, le plus célèbre des cafés chantants, l’Eden Théâtre, reste immortel bien après sa fermeture, grâce à la verve du dramaturge Raffaele Viviani. Chansons pour quelques sous, petites embrouilles et grands sentiments, rêves tenaces, rivalités… C’est tout un monde qui se laisse découvrir et – forcément – aimer.
De Viviani, Alfredo Arias avait déjà fait revivre Le Cirque équestre Sgueglia. Il continue sa route avec l’auteur napolitain, pour une autre histoire de théâtre dans le théâtre… Ici, chanteuses de charme et amuseurs se crêpent le chignon en coulisses avant de se confronter au plus impitoyable des publics, jouant à chaque fois leur vie sur une blague ou une chanson… “Le music-hall raconté par Viviani est une corde raide où s’exprime la fragilité de l’être humain, écrit Alfredo Arias. Rien de plus fascinant que le monde de ces divas de l’Eden Teatro, au bord du gouffre, qui se disputent une misérable survie sur l’affiche et sur les planches d’un théâtre, dernier espoir d’un monde, ou carrément fin d’un monde.”
spectacle en italien surtitré en français
première partie Manga-Café (45 min) suivie d'un entracte, puis de la seconde partie Trouble in Tahiti (45min)
Rangez vos couronnes de fleurs, desserrez les sarongs, pliez les pagnes : ce n’est pas à Tahiti que se déroule ce trop rare opéra, dont Leonard Berstein, alors en voyage de noces, écrivit la musique réjouissante et le livret désenchanté. Loin de Bora-Bora, l’action se déroule dans le gris conjugal d’une proprette Amérique, envers de la rutilante page de magazine des années 1950. Dinah voudrait bien être heureuse avec Sam, mais les rêves exotiques de l’écran argenté sont tout de même plus sexy que sa cuisine équipée…
Plus de cinquante ans plus tard, à Paris, voici qu’une voix lui répond : "un jeune fondu de mangas, loser social prisonnier du monde virtuel, rencontre et secourt la femme idéale dans un train de banlieue. Réfugié derrière son écran d’ordinateur, et avec l'assistance en ligne d'une communauté d'internautes, il va entreprendre la conquête de la belle et sa propre métamorphose." C’est Manga-Café, une création composée en miroir par Pascal Zavaro, d’après un fait divers japonais.
Deux opéras en un acte liés avec fluidité par un même dispositif, et qui recèleront, peut-être, un happy end… Suspens que laisse entier la metteure en scène Catherine Dune : “Le couple du XXIe siècle va-t-il faire aboutir la quête de bonheur commencée cinquante ans plus tôt par Sam et Dinah ?”
Petites, certes, mais immenses par leur succès, les Michu virent le jour en 1897 à Paris, tinrent l’affiche pour plus de 150 représentations, et s’en furent même aux Amériques pour porter leur gloire à Broadway.
Qui sont-elles ? Blanche-Marie et Marie-Blanche, la populaire et l’aristocrate, jumelles malgré elles pour avoir été confondues dans une même baignoire, à la suite d’une étourderie épouvantable… Preuve qu’il ne faut jamais jeter les bébés dans l’eau du bain !
Quiproquos et romances, sagesse populaire et “rataplans !” se mêlent à la partition délicate de Messager, composée un an avant celle de Véronique.
Une comédie de l’éducation, que l’on redécouvrira avec plaisir, portée par la verve loufoque des Brigands. L’occasion de vérifier que Madame-tout-le-monde n’est pas n’importe qui.